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Les responsables du New Hampshire vont enquêter sur les appels automatisés d’IA imitant Biden

Les électeurs du New Hampshire ont reçu des messages d’appel automatisé au cours du week-end dans une voix qui a très probablement été générée artificiellement pour usurper l’identité du président Bidens, les exhortant à ne pas voter aux élections primaires de mardi, selon le bureau du procureur général de l’État.

Les faux enregistrements, qui indiquaient aux auditeurs que votre vote faisait une différence en novembre, et non ce mardi, ont été manipulés pour donner l’impression qu’ils avaient été envoyés par un responsable d’un comité démocrate, a indiqué le bureau.

Le bureau du procureur général a souligné que voter à la primaire n’empêcherait pas les électeurs de voter également lors des élections générales de novembre.

Ces messages semblent être une tentative illégale de perturber l’élection primaire présidentielle du New Hampshire et de supprimer les électeurs du New Hampshire, a indiqué le bureau dans un communiqué. Les électeurs du New Hampshire devraient ignorer totalement le contenu de ce message.

Les appels automatisés ont déjà été rapportés par NBC News.

Les experts en matière de désinformation et de politique ont exprimé leur inquiétude quant au fait qu’un tel audio trompeur, connu sous le nom de deepfake, pourrait devenir répandu cette saison électorale. L’année dernière, le Comité national républicain a utilisé cette technologie pour générer une vidéo contenant des images de scénarios apocalyptiques après que M. Biden a annoncé sa candidature à la réélection. Le gouverneur Ron DeSantis de Floride a publié de fausses images de l’ancien président Donald J. Trump, son rival politique, avec le Dr Anthony Fauci, l’ancien responsable de la santé.

Les législateurs des États se démènent pour rédiger des projets de loi visant à réglementer le contenu politique produit par l’intelligence artificielle, qui a déjà été utilisée lors d’élections étrangères serrées pour induire les électeurs en erreur.

Le moment politique du deepfake est arrivé, a déclaré Robert Weissman, président du groupe de surveillance progressiste Public Citizen, dans un communiqué. Les décideurs politiques ont dû se dépêcher de mettre en place des protections sous peine de se retrouver confrontés au chaos électoral.

Dans le New Hampshire, le bureau du procureur général a commencé à enquêter sur les accusations d’appels automatisés après une plainte de Kathleen Sullivan, ancienne présidente du Parti démocrate de l’État. Dans sa plainte, Mme Sullivan a déclaré que les destinataires des appels automatisés non autorisés ont vu le nom de son mari sur leur identification de l’appelant et ont reçu son numéro de téléphone portable personnel à appeler pour demander la suppression de la liste d’appels.

Mme Sullivan, trésorière d’un comité politique poussant les électeurs à écrire au nom de M. Biden lors du scrutin de mardi, a écrit dans sa plainte que ce genre de tactique, si elle reste impunie, ne fera qu’empirer à l’avenir.

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