Protéger et survivre : agissez maintenant sur la cybersécurité
Alors que les organisations tentent de renforcer leurs couches de protection, les cybercriminels s’adaptent à certaines des tactiques défensives déployées. CrowdStrike, une société de cybersécurité basée aux États-Unis, a déclaré dans son rapport sur les menaces 2022 que, malgré les nouvelles approches adoptées par les forces de l’ordre, elle a observé une augmentation de 82 % des fuites de données liées aux ransomwares en 2021 par rapport à l’année précédente.
Le contexte de ces développements est clair : la volonté de se transformer numériquement. De plus, il y a la complexité technique croissante des systèmes dont nous dépendons, combinée à un fouillis de systèmes hérités qui présentent leurs propres risques et vulnérabilités.
Surtout, alors que les organisations tirent parti des nouvelles technologies pour leur transformation, telles que l’intelligence artificielle, la blockchain et le cloud computing, les cybercriminels en font de même. Et la cybercriminalité est une grosse affaire. Une violation de données est une transaction commerciale, il ne faut donc pas nous étonner que les gangs criminels soient non seulement mieux organisés, mais déploient également des plans d’affaires.
Alors qu’est-ce que tout cela veut dire? Tout d’abord, nous devons reconnaître que nous nageons à contre-courant et devons donc être résolument créatifs. Cela impliquera de réaliser qu’il ne suffit pas simplement de protéger votre propre périmètre si vos partenaires ou parties prenantes sont vulnérables.
Mais je pense qu’il est également temps d’aller plus loin et de travailler ensemble pour garantir qu’un niveau minimum de cyber-hygiène soit atteint à l’échelle mondiale. Nous devons commencer à collaborer et cesser de balayer sous le tapis la stigmatisation associée aux discussions sur les violations.
De nombreuses organisations ne cartographient toujours pas la valeur rendue possible par leurs initiatives de cybersécurité, considérant le cyber comme un centre de coûts plutôt qu’un catalyseur commercial. Nous devons également permettre des discussions ouvertes, apprendre de nos erreurs et apprendre des erreurs des autres. Ce n’est qu’ainsi que nous pourrons commencer à repousser le courant.