Netanyahu ordonne l’évacuation de Rafah avant une invasion terrestre attendue

Vendredi, Netanyahu a annoncé qu’il avait ordonné aux forces de défense de soumettre au cabinet un double plan visant à la fois à évacuer la population et à faire tomber les bataillons avant une opération intensive.

Il est impossible d’atteindre l’objectif de guerre consistant à éliminer le Hamas et à laisser quatre bataillons du Hamas à Rafah, a déclaré son bureau.

Les projets de Netanyahu ont alarmé les agences humanitaires et les dirigeants mondiaux, qui craignent les conséquences d’une attaque terrestre contre une ville déjà surpeuplée de civils.

Le porte-parole du Conseil de sécurité nationale des États-Unis, John Kirby, a déclaré que Washington ne soutiendrait pas l’assaut israélien sur Rafah, avertissant qu’une opération militaire serait un désastre pour les civils.

Le secrétaire général des Nations Unies, Antnio Guterres, a exprimé des sentiments similaires : en disant qu’une opération à Rafah aggraverait de façon exponentielle ce qui est déjà un cauchemar humanitaire aux conséquences régionales incalculables.

Le plus haut diplomate européen, Josep Borrell, a déclaré que les indications selon lesquelles Israël prépare une offensive militaire sur Rafah sont « alarmantes ». Il a ajouté dans un post sur X que cela aurait «conséquences catastrophiquesaggravant la situation humanitaire déjà désastreuse et le bilan civil insupportable.

Jusqu’à présent, plus de 27 000 Palestiniens ont été tués par l’offensive israélienne dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé contrôlé par le Hamas, et des millions d’autres ont été déplacés et confrontés à la famine et à la maladie.