Macron : la reconnaissance de l’État palestinien n’est pas un tabou pour la France
La France pourrait éventuellement reconnaître un État palestinien, a déclaré le président français Emmanuel Macron à Paris, après que le Premier ministre Benjamin Netanyahu ait repoussé les efforts américains visant à renouveler le processus de paix à deux États. « La reconnaissance d’un État palestinien n’est pas un tabou pour la France », Macron dit.
Les États-Unis et les pays européens estiment pour la plupart que la reconnaissance d’un État palestinien ne devrait être accordée qu’une fois qu’un accord final aura été trouvé pour une résolution du conflit à deux États.
Certains pays européens reconsidèrent désormais cette politique, ou se montrent plus directs quant à son caractère vague. Ils ont commencé à utiliser un langage qui évoque la reconnaissance d’un État dans le cadre d’un processus de paix, incluant la France.
L’ambassade britannique en Israël a expliqué ainsi la politique du Royaume-Uni.
Des démarches internationales pour reconnaître un État palestinien
« Nous devons exprimer clairement notre intention d’accorder la reconnaissance (aux Palestiniens du statut d’État), y compris aux Nations Unies. « Cela ne peut pas arriver au début du processus. Mais cela ne doit pas nécessairement être la toute fin du processus.
« Notre position de longue date est que nous reconnaîtrons un Etat palestinien au moment le plus propice au processus de paix », a déclaré l’ambassade britannique.
« La position du Royaume-Uni est que nous soutenons une solution à deux États qui garantit la sécurité et la stabilité aux peuples israélien et palestinien.
« Nous devons donner aux populations de Cisjordanie et de Gaza la perspective politique d’une voie crédible vers un État palestinien et un nouvel avenir.
« Et cela doit être irréversible. Cela ne fait pas entièrement partie de notre don. Mais la Grande-Bretagne et nos partenaires peuvent nous aider en confirmant notre engagement en faveur d’un État palestinien souverain et viable, ainsi que notre vision de sa composition », a déclaré l’ambassade britannique.