L’empreinte carbone de l’IA et un nanomoteur à ADN la semaine en infographie
Le coût carbone de l’IA
L’empreinte carbone associée à l’intelligence artificielle (IA) a été révélée dans une étude qui a calculé le coût carbone de la formation d’une gamme de modèles dans divers centres de données de cloud computing. Les résultats montrent que la formation BERT, un modèle de langage d’apprentissage automatique commun, dans des centres de données du centre des États-Unis ou d’Allemagne a émis 2228 kilogrammes de dioxyde de carbone, selon la période de l’année. C’était plus du double des émissions générées par la même expérience en Norvège, qui tire la majeure partie de son électricité de l’énergie hydroélectrique, ou en France, qui s’appuie principalement sur l’énergie nucléaire. L’heure de la journée à laquelle les expériences se déroulent est également importante. Par exemple, la formation de l’IA à Washington pendant la nuit, lorsque l’électricité de l’État provient uniquement de l’énergie hydroélectrique, a entraîné une réduction des émissions par rapport à la journée, lorsque l’électricité provient également de centrales au gaz.
Fusion facility regroupe
Une refonte est en cours dans la plus grande installation de fusion laser au monde. Le 8 août 2021, le National Ignition Facility (NIF) du Lawrence Livermore National Laboratory en Californie a annoncé un résultat record : il avait produit, ne serait-ce que pendant une fraction de seconde, une réaction de fusion énergétique du type de celle qui alimente les étoiles et les thermonucléaires. armes. Mais les tentatives pour reproduire ce résultat ont échoué, produisant au mieux 50% de l’énergie vue l’année dernière. En conséquence, la direction du programme a décidé d’arrêter les expériences de réplication et de se concentrer sur les prochaines étapes qui pourraient pousser le NIF bien au-delà du seuil de fusion et dans un régime entièrement nouveau et plus prévisible, où les rendements sont nettement plus importants que lors de l’expérience d’août.
Le moteur à assemblage automatique fait tourner l’ADN
Un papier dans La nature rapporte un moteur à l’échelle nanométrique auto-assemblé fabriqué à partir d’ADN. Le moteur utilise la technique de l’origami, dans laquelle un long brin d’ADN est plié en une forme complexe par des dizaines de courts brins d’ADN agissant comme des agrafes. Le nanomoteur se compose d’un socle, d’une plate-forme et d’un rotor (a), tous formés par cette méthode. Ces composants s’auto-assemblent en solution pour créer le moteur, qui s’arrime à une surface en verre (b). Des obstacles sont incorporés sur les bords de la plate-forme pour créer un cliquet qui favorise le mouvement du rotor dans une direction. Une tension alternative appliquée aux électrodes de chaque côté du moteur génère un champ électrique qui fait tourner le rotor.