Le Moyen-Orient se prépare à un conflit plus large alors qu’Israël et l’Iran menacent leurs échanges commerciaux

Nasrallah, le chef du Hezbollah basé au Liban depuis 1992, a été tué vendredi dans une frappe aérienne israélienne massive.

Lors des mêmes frappes aériennes, l’armée israélienne a également tué Abbas Nilforoushan, commandant adjoint des Gardiens de la révolution iraniens à Beyrouth. Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a menacé dimanche de représailles, affirmant que « cet horrible crime commis par le régime sioniste (Israël) ne restera pas sans réponse », a rapporté Reuters.

Alors qu’Israël poursuivait dimanche ses frappes aériennes contre des cibles du Hezbollah au Liban, les Forces de défense israéliennes (FDI) ont annoncé qu’un autre dirigeant du Hezbollah, Nabil Qaouk, avait été tué dans un attentat à la bombe samedi.

Les dirigeants occidentaux ont appelé à plusieurs reprises à un cessez-le-feu et se préparent désormais au pire.

La région risque sérieusement une guerre totale, a déclaré samedi le chef de la diplomatie de l’Union européenne, Josep Borrell, en appelant à un cessez-le-feu immédiat.

Tout en saluant l’assassinat de Nasrallah comme « une mesure de justice », le président américain Joe Biden a déclaré samedi qu’il avait demandé au Pentagone de renforcer davantage la posture de défense des forces militaires américaines dans la région du Moyen-Orient afin de dissuader les agressions et de réduire le risque d’une guerre régionale plus large. Biden a déclaré en privé à ses confidents et à ses alliés la semaine dernière qu’il ne croyait pas que le dirigeant israélien souhaitait mettre un terme aux hostilités avec le Hezbollah.

Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Nol Barrot, s’est rendu dimanche après-midi au Liban pour rencontrer les autorités locales et réaffirmer le soutien de la France au peuple libanais, notamment via l’aide humanitaire, a indiqué son cabinet. Le président français Emmanuel Macron a averti la semaine dernière que « le Liban ne devrait pas devenir le nouveau Gaza ».

Dans le même temps, Israël est en « état d’alerte » face à d’éventuelles représailles après l’assassinat de Nasrallah. Dimanche, le président du Parlement iranien, Mohammad Bagher Qalibaf, aurait déclaré que les groupes militants du Moyen-Orient, dont le Hezbollah, « n’hésiteraient pas à aller à n’importe quel niveau » pour lutter contre Israël.

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