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La partie la plus effrayante de l’intelligence artificielle

Ce problème reçoit enfin une petite partie de l’attention qu’il mérite, grâce à la récente couverture médiatique du Temps Financier, Nature, et L’Atlantique. Mais les tactiques de greenwashing, de gaslighting et de refus de commentaires de l’industrie technologique, semblables aux combustibles fossiles, vont rendre difficile un reportage approfondi sur ce sujet. Le moment le plus proche de la franchise s’est produit lorsque le fondateur d’Open AI, Sam Altman, a admis à Davos que l’IA consommerait beaucoup plus d’énergie que prévu, ce qui mettrait à rude épreuve nos réseaux. Il a admis que la situation pourrait devenir intenable : il n’y a aucun moyen d’y parvenir sans une percée.

Faire des recherches sur cette question nous donne tous les sentiments d’un film de science-fiction dystopique du XXe siècle sur des robots parasites volant notre essence humaine et finalement nous tuant. À chaque instant, nous avons envie de crier à l’écran : Ne laissez pas les robots entrer ! Nous nous demandons : ne peut-on pas les arrêter ?

S’il existait un mouvement pour l’abolition de l’IA, je le rejoindrais aujourd’hui, idéalement en prônant des sanctions exubérantes et cruelles pour les magnats de la technologie qui nous ont pris au piège dans ce pari destructeur et frivole. Mais étant d’un penchant plus constructif, le co-auteur du Green New Deal et sénateur du Massachusetts, Ed Markey, a présenté le mois dernier la loi sur les impacts environnementaux de l’intelligence artificielle de 2024. Elle est malheureusement douce, appelant les agences gouvernementales à faire ce que l’industrie ne fait pas : mesurer et enquêter. L’empreinte environnementale de l’IA. Il s’agit peut-être d’une première étape politiquement réalisable, compte tenu notamment des préoccupations sociales et culturelles des deux partis concernant l’IA.

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