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La France inscrivant le droit à l’avortement dans la Constitution pourrait être une « source d’inspiration » pour les militants et les législateurs européens



Le projet du gouvernement français visant à inscrire la « liberté » d’avorter dans la Constitution doit être testé mercredi lors d’un vote crucial au Sénat, dominé par la droite. Le président Emmanuel Macron s’est engagé l’année dernière à inscrire le droit à l’interruption de grossesse – qui est légal en France depuis 1974 – dans la Constitution après que la Cour suprême américaine a annulé en 2022 le droit à cette procédure vieux d’un demi-siècle, autorisant les États à interdire ou restreindre l’avortement. L’Assemblée nationale française, chambre basse, a voté à une écrasante majorité en faveur de faire de l’avortement une « liberté garantie » fin janvier, avec l’approbation de presque tous les membres de la coalition minoritaire centriste de Macron ainsi que des partis d’opposition de gauche. Mais le projet a encore besoin du soutien du Sénat, qui est contrôlé par la droite, plusieurs sénateurs de premier plan étant opposés au changement. Ce n’est que si la chambre haute approuve mercredi après-midi la formulation exacte du gouvernement qu’un vote combiné des deux chambres du parlement pourra avoir lieu le mois prochain en faveur d’une modification de la constitution. Dans le cas contraire, il sera renvoyé à l’Assemblée nationale pour un débat plus approfondi. Pour une analyse approfondie et une perspective plus approfondie sur le vote crucial du Sénat français pour décider de faire de l’avortement une « liberté » constitutionnelle, Delano D’Souza de FRANCE 24 est rejoint par Anna Bu, chercheuse à Amnesty International spécialisée dans les droits des femmes et la justice basée sur le genre. en Europe.

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