Un prisonnier tué par son compatriote qui ne soutenait plus ses odeurs

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Un homme a été tué dans sa cellule par son collègue prisonnier ce samedi 14 juin au Rennes -zin Penitentiary Center (Ille -t-Vilaine), a déclaré mercredi le bureau du procureur de Rennes.

Les premiers éléments de l’enquête, confiés à la Rennes Research Brigade, ont signalé de nombreuses lésions, en face (en particulier dans les yeux), dans le tronc et les jambes, brûlent sur les pieds et le dos ainsi que des signes de fractures de côtes et de pneumothorax.

La bourse de la victime a été immédiatement placée en garde à vue et a reconnu les faits, indiquant que la victime souffrait d’enccoprése, une forme d’incontinence fécale, et s’est donc retrouvé régulièrement avec des excréments sur lui. Ne soutenant pas les odeurs, il indique qu’il avait demandé à changer de cellule et a ensuite commis des violences pendant plusieurs jours et plus ce samedi 14 juin.

Le suspect a été transféré dans une autre prison

Le bureau du procureur de Rennes a décidé de se référer au palais de justice à la fin de sa garde à vue ce lundi, et à l’ouverture d’une information judiciaire pour « torture ou acte de barbarie » et « meurtre précédé, accompagné ou suivi d’un autre crime ».

Il a été inculpé de ces infractions, placée en détention pré-provenante et transféré dans un autre établissement pénitencier.

Les médecins, en revanche, ont confirmé mardi les observations faites sur la scène: le corps avait plusieurs lésions cutanées traumatiques récentes, des fractures de côtes et un emphysème sous-cutané évocateur d’un pneumothorax.

Selon eux, la victime est très probablement morte de l’hémorragie interne qu’ils ont notée, résultant nécessairement de l’intervention violente d’une autre personne.

Les enquêtes se poursuivent

Des analyses toxicologiques et une analyse d’anatomopathologie sont en cours pour terminer les résultats médicaux-légaux. Les enquêtes se poursuivent sous l’autorité du juge d’enquête, en particulier avec les audiences de superviseurs de prison et de personnes détenues dans les cellules voisines.

L’acte d’accusation, dont le casier judiciaire a signalé 23 mentions, a été condamné à plusieurs reprises pour des actes de violence aggravés et purgé une peine de huit mois d’emprisonnement pour « détention non autorisée de stupéfiants en récidive ».

La victime a également été condamnée plusieurs fois pour actes de violence et purgé plusieurs peines, dont une dernière peine de cinq mois de prison pour « violence contre un policier sans incapacité ».

Article original publié sur bfmtv.com

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