SAG-AFTRA annonce un quatrième niveau pour un nouveau contrat de développement indépendant
SAG-AFTRA a annoncé un nouveau niveau dans son accord sur les médias interactifs indépendants.
Dans le cadre de cet accord, les studios dont le budget de projet se situe entre 15 et 30 millions de dollars bénéficieront d’une couverture syndicale, de dispositions contre l’IA et d’un accès à des comédiens et interprètes syndiqués.
Les acteurs bénéficieront d’un consentement éclairé et d’une compensation pour l’utilisation de répliques numériques, et recevront des paiements supplémentaires en fonction du nombre d’unités vendues.
Dévoilé en février, l’accord sur les médias interactifs indépendants couvrait initialement des projets sur trois niveaux, entre 250 000 et 15 millions de dollars.
« Avec cette portée élargie de l’accord, encore plus de projets bénéficieront des compétences et de l’expérience des artistes syndiqués, et les artistes auront plus d’opportunités de travailler avec les avantages et les protections d’un contrat syndical, y compris d’importantes garde-fous en matière d’IA », a déclaré Sarah Elmaleh, comédienne de doublage et présidente du comité de négociation de l’accord sur les médias interactifs de SAG-AFTRA.
« En tant que syndicat, nous nous engageons à créer des contrats et des dérogations qui favorisent la collaboration entre acteurs et développeurs, quel que soit le budget et le domaine d’application. Des milliers de jeux vidéo sortent chaque année et chacun d’entre eux mérite de bénéficier du talent du syndicat. »
En septembre dernier, les membres du SAG-AFTRA ont voté en faveur de l’autorisation de grève pour les acteurs et interprètes de jeux vidéo, mais n’ont pas réussi à parvenir à un accord avec les sociétés de jeux, notamment Activision, Electronic Arts et Warner Bros, sur l’accord sur les médias interactifs indépendants à budget échelonné.
Plus tôt ce mois-ci, GamesIndustry.biz s’est entretenu avec Elmaleh et le directeur exécutif et négociateur en chef de SAG-AFTRA, Duncan Crabtree-Ireland, au sujet des négociations en cours, qui a déclaré que le retard dans les négociations était le résultat de discussions sur la protection de l’IA.
« Pour que cela avance et que nous ne finissions pas par faire grève contre ces entreprises, il faut qu’elles revoient leur résistance et leur décision de séparer nos membres et de protéger certains d’entre eux et pas d’autres », a déclaré Crabtree-Ireland. « C’est ainsi que cela se résoudra finalement. »