Tose, l’une des plus grandes sociétés de sous-traitance de jeux au Japon, rapporte des pertes dues à l’annulation de jeux – AUTOMATON WEST
Tose, l’une des principales sociétés de co-développement de jeux au Japon, a publié ses états financiers pour la période du 1er septembre 2023 au 31 mai 2024. Selon le rapport, Tose a enregistré une baisse significative de ses bénéfices dans son secteur du divertissement numérique, principalement causée par l’annulation de plusieurs jeux en cours.
Avec une longue histoire de projets privés et de co-développement, Tose a été impliqué dans la série Dragon Quest Monsters, Scarlet Nexus de Bandai Namco, de nombreux jeux Dragon Ball et une large gamme d’autres titres.
Selon le rapport financier publié récemment par Toses, les ventes nettes de la société ont diminué de 27,6 % par rapport à l’année dernière, pour atteindre 3 243 millions de yens (environ 20 millions de dollars). En outre, la société a enregistré une perte d’exploitation de 599 millions de yens, une perte ordinaire de 580 millions de yens et une perte finale de 367 millions de yens.
L’entreprise a indiqué que plusieurs projets de développement de jeux ont été annulés en raison de changements de politique des clients et d’autres facteurs. En raison de ces annulations, l’entreprise n’a pas pu récupérer les bénéfices des jeux qui étaient déjà en développement depuis le début de l’exercice.
Cela a conduit Tose à revoir ses prévisions de bénéfices annuels. La société a abaissé ses prévisions de ventes nettes précédentes de 5 520 millions de yens à 4 830 millions de yens, notant qu’elle s’attend à ce que les commandes et les conditions de développement restent incertaines en raison des changements de politique du côté des clients. Tose travaille au renforcement de la gestion de projets et a l’intention de lancer progressivement les projets actuellement prévus pour rétablir ses performances commerciales.
La situation économique de l’industrie du jeu vidéo se détériore à l’échelle mondiale, ce qui incite les grands éditeurs à annuler leurs projets de développement, y compris les travaux sous-traités. Si le Japon ne connaît pas de licenciements massifs, ses studios de sous-traitance et de co-développement souffrent. Le fait que même une grande entreprise comme Tose enregistre des pertes est révélateur des difficultés auxquelles les studios sont confrontés.