Nigel Farage menace de ne plus aller au pub
« Pour ma part, je n’irai tout simplement plus jamais au pub si ces restrictions étaient imposées. »
Cette annonce intervient après que le Sun a rapporté jeudi que le Royaume-Uni envisageait d’interdire de fumer dans les jardins des pubs, à l’extérieur des boîtes de nuit et des stades de sport, sur les terrasses des restaurants et sur les trottoirs des universités.
Interrogé sur cette question lors d’un déplacement à Paris jeudi, le Premier ministre Keir Starmer n’a pas exclu une telle démarche : « Nous allons prendre des décisions dans ce domaine. Plus de détails seront révélés mais il s’agit d’une cause de décès évitable et nous devons prendre des mesures pour réduire la charge qui pèse sur le NHS et sur le contribuable ».
Cette mesure s’inscrirait dans le cadre du projet de loi sur le tabac et les cigarettes électroniques annoncé par le gouvernement dans son programme législatif le mois dernier. La loi interdirait à toute personne née après 2008 d’acheter légalement du tabac. Le projet a été lancé par le Premier ministre conservateur Rishi Sunak et soutenu par le Parti travailliste.
Ce n’est pas la première fois que Farage s’en prend à l’État. Le chef du Parti réformiste britannique a critiqué les deuxième et troisième confinements liés au Covid-19, les qualifiant de « plus grosse erreur jamais commise par un gouvernement britannique en temps de paix », a fustigé le Traité de préparation aux pandémies de l’Organisation mondiale de la santé et s’est gavé de chocolat à Pâques pour protester contre les mesures de lutte contre l’obésité.
« Les puritains sont en marche », écrit Farage.