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L’UE prétend être un honnête flic commercial

Compte tenu de ces dynamiques de pouvoir, les manifestations ont abouti à deux concessions clés : premièrement, l’UE a suspendu ses négociations commerciales avec les pays du Mercosur, le Brésil, l’Argentine, le Paraguay et l’Uruguay. Deuxièmement, il a établi une règle qui aurait obligé les agriculteurs à laisser une partie de leurs terres intacte, laissant le sol au repos et, espérons-le, permettant à la biodiversité de s’épanouir. C’est bon pour la nature mais pas pour moi, dit Amoury, un jeune agriculteur belge debout près du Parlement.

Dans l’ensemble, ces concessions prouvent que les agriculteurs européens constituent un groupe que Bruxelles ne peut ignorer. Ils démontrent que les pays qui négocient des ALE devront se préparer à ce que les négociateurs européens mènent des négociations difficiles sur les produits alimentaires. Mais surtout, ils révèlent à quelle vitesse l’UE a cédé sous la pression intérieure, tout en continuant à jouer le rôle de sauveur du climat ailleurs.

En juin 2022, l’UE a signé un accord avec la Nouvelle-Zélande qui, pour la première fois, prévoyait des sanctions commerciales en cas de non-respect des normes internationales du travail et de l’environnement.

Nos accords commerciaux nous donnent une influence sur la scène mondiale et soutiennent la croissance économique et le développement durable, mais nous voulons désormais en faire un moteur encore plus important de changement positif, a déclaré le commissaire européen au Commerce, Valdis Dombrovskis. Nous renforcerons notre application et nous recourrons à des sanctions si les engagements clés en matière de travail et de climat ne sont pas respectés.

Bien sûr, l’UE essaie peut-être véritablement de promouvoir un monde plus vert et plus juste, mais les diplomates et les experts des pays du Sud ainsi que certains Européens affirment que le bloc a fini par encombrer les accords commerciaux, ce qui n’a abouti ni à un accord commercial ni à un accord commercial. une empreinte carbone réduite.

De même, les économies émergentes conviennent qu’une augmentation des échanges commerciaux, associée au soutien occidental en matière de technologies vertes et aux fonds européens promis pour aider à la transition verte, leur permettra de sortir de la pauvreté et d’ouvrir la voie à des pratiques durables. Mais au lieu de respecter ces engagements financiers et d’augmenter le commerce grâce aux ALE, l’UE augmente le coût du commerce et menace de sanctions.

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