L’observatoire de rayons gamma de la NASA est en mode sans échec après une éventuelle panne de roue
L’observatoire Neil Gehrels Swift de la NASA a temporairement arrêté ses observations scientifiques pendant que l’équipe de la mission enquête sur un problème.
Mardi soir (18 janvier), l’observatoire, un télescope spatial de chasse aux rayons gamma appelé à l’origine Swift Gamma-Ray Burst Explorer, est passé en mode sans échec et a interrompu tous les travaux scientifiques. Cette manœuvre peut avoir été en réponse à une défaillance de la roue de réaction, que l’équipe de la mission continue d’explorer.
Swift utilise un total de six roues de réaction pour se diriger de manière autonome dans la direction d’éventuels sursauts gamma (GRB). Lorsque l’observatoire a détecté le problème cette semaine, il a éteint la roue problématique, selon un communiqué de la NASA. Il s’agit de la première défaillance de la roue de réaction au cours des 17 années d’exploitation du télescope dans l’espace.
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Alors que l’équipe continue de travailler sur la défaillance présumée de la sixième roue, le personnel de la mission espère également remettre les instruments scientifiques de Swift en marche avec seulement cinq roues, indique le communiqué.
Les instruments scientifiques de l’observatoire Swift sont passés en mode sans échec après une possible défaillance de la roue de réaction. Les observations scientifiques pointues sont temporairement suspendues pendant que l’équipe enquête sur le problème. Les instruments et autres 5 roues restent en bonne santé. https://t.co/6rYTyu6yTg pic.twitter.com/tCkLU7jdSA20 janvier 2022
Swift a été lancé dans l’espace en 2004, après avoir été nommé en l’honneur du chercheur principal de la mission, Neil Gehrels, décédé en 2017. Le télescope spatial a décollé pour une mission d’étude des sursauts gamma, des explosions incroyablement énergétiques dans des galaxies lointaines. Les rafales de courte durée sont la forme de lumière la plus énergétique, selon la NASA, et peuvent durer de quelques millisecondes à quelques heures.
Les astronomes pensent qu’ils pourraient provenir d’explosions de supernova ou de collisions entre étoiles à neutrons, les restes denses des supernovas. Le vaisseau spatial a été envoyé pour observer et étudier ces phénomènes brillants, que les scientifiques s’efforcent toujours de comprendre.
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