Les Honeytraps ne fonctionnent pas sur les espions français car leurs femmes sont tellement habituées à ce qu’ils trichent : documentaire
Les systèmes Honeytrap favorisés par de nombreux services de renseignement ne fonctionnent pas sur les espions français parce que leurs femmes sont habituées à leurs flirts, selon un nouveau film documentaire.
Des espions travaillant pour la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) ont déclaré que leurs ennemis russes avaient appris au fil des années qu’il était inutile de tenter de les faire chanter en les menaçant de révéler leurs relations extraconjugales.
C’est parce que (un agent) disait généralement : allez-y, montrez-lui, elle comprendra, ou elle est déjà au courant' », explique un agent de la DGSE identifié uniquement sous le nom de Nicolas dans le documentaire « La fabrique des agents secrets ».

En espionnage, le honeytrapping fait référence à une pratique dans laquelle un agent attire une cible dans une situation sexuelle compromettante pour lui offrir une opportunité de chantage.
Nicolas, qui est apparu avec son visage flou et sa voix modifiée pour protéger son identité, a ensuite évoqué ce que, selon lui, les transfuges de l’ex-Union soviétique avaient qualifié de « paradoxe français » en ce qui concerne le piégeage du miel.
« Si vous surprenez un Français avec une maîtresse en lui disant, on vous a pris en flagrant délit avec une jeune de 22 ans qui s’appelle Tatiana, travaillez pour nous ou bien dites-le à votre femme, ça n’a pas marché », a-t-il déclaré.

Les réalisateurs du documentaire sur la DGSE, diffusé mardi soir en France, ont eu un accès sans précédent à l’agence secrète et à ses officiers, dont l’un a fait remarquer avec insolence qu’à part « l’étrange vodka martini, leur style de vie n’avait pas grand-chose en commun avec celui de James Bond ». escapades globe-trotter.
Bernard Emi, chef du renseignement français jusqu’en décembre, a déclaré que la DGSE était composée de gens ordinaires qui accomplissaient des choses extraordinaires avec des moyens exceptionnels.