Le tir surprise d’un propulseur russe provoque une urgence de la station spatiale

 

Dimanche, le même station spatiale qui a subi l’incident du propulseur devrait ramener sur Terre une équipe de tournage russe qui a été transportée à la station sur un autre vaisseau spatial Soyouz le 5 octobre. , a indiqué que l’incident de tir du propulseur a retardé un tournage de film prévu dans la coupole de la station, une pièce avec six fenêtres faisant face à la Terre. Mme Cheshier a déclaré que le désamarrage des vaisseaux spatiaux MS-18 avec l’équipage à l’intérieur aurait lieu à 21h14 samedi, comme prévu.

Le tir surprise d’un propulseur russe provoque une urgence de la station spatiale

En juillet, la Russie a amarré son module Nauka à la base orbitale, ajoutant une nouvelle salle pour les expériences scientifiques sur le segment russe de la station. Quelques heures plus tard, les propulseurs Naukas ont soudainement commencé à tirer, faisant tourner la station d’un tour et demi d’environ 540 degrés avant de s’arrêter à l’envers.

Des secousses inattendues sur la station spatiale, qui a la taille d’un terrain de football, ont mis l’accent sur la forêt d’instruments à l’extérieur. Après l’incident de Nauka, Zebulon Scoville, un directeur de vol de la NASA qui a géré l’intervention d’urgence de l’agence ce jour-là, dit sur Twitter qu’il n’avait jamais été aussi heureux de voir tous les panneaux solaires + radiateurs encore attachés.

La NASA et la Russie ont entretenu une longue relation sur la station spatiale au cours des deux dernières décennies. Mais ces dernières années, des éléments de la station ont montré des signes de leur vétusté, notamment quelques fuites d’air du côté russe.

La NASA souhaite poursuivre le partenariat avec la Russie et maintenir la station opérationnelle jusqu’en 2030, en confiant progressivement les éléments américains du laboratoire à des sociétés privées américaines. Mais le chef de l’espace russe, Dmitri Rogozin, a suggéré que Moscou pourrait se retirer du partenariat orbital en 2025, l’un des derniers signaux que les liens entre les deux puissances spatiales commencent à s’effriter.

La Russie a intensifié ses relations avec le programme spatial chinois. Les deux pays ont signé un accord en mars pour travailler sur des bases lunaires, ce qui rivaliserait avec les plans du programme d’exploration de la lune Artemis de la NASA.

La Chine a lancé les premiers éléments de sa propre nouvelle station spatiale cette année et y a envoyé vendredi son deuxième équipage de trois astronautes pour une mission de six mois.

 

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