Le Parti travailliste britannique peut-il apprendre à Kamala Harris comment gagner ?
À première vue, la candidate inattendue à la présidence américaine Kamala Harris et le nouveau Premier ministre britannique Keir Starmer peuvent sembler avoir peu de points communs.
C’est un technocrate strict, plus connu pour sa prudence et son impitoyabilité silencieuse que pour ses talents rhétoriques. Harris, quant à lui, est de plus en plus connu pour son style de campagne énergique, mêlant haute politique et célébrité.
Moins d’un mois après avoir remplacé Joe Biden comme candidat démocrate potentiel à la présidence américaine, Harris a acquis le statut d’icône en plein essor de la génération Z, grâce à une vague de mèmes inspirés de Charli XCX.
Starmer, en revanche, est beaucoup moins proche des enfants, étant même contraint de nier qu’il était un « robot politique » pendant la campagne électorale.
Mais compte tenu du succès écrasant de Starmer lors des élections britanniques du 4 juillet, lorsque son parti travailliste a écrasé les conservateurs de centre-droit dans une victoire écrasante, les démocrates, qui sont confrontés à une lutte serrée pour repousser la menace de Donald Trump, y prêtent une attention particulière.
Soirées sœurs
Le Parti travailliste, le parti frère officieux des démocrates, est heureux de s’engager, notamment pour gagner les faveurs des hommes politiques susceptibles de siéger dans une future Maison Blanche dirigée par Harris.