Le développement de Star Wars Eclipse se passe bien, les controverses sur les rêves quantiques sont « dans le passé »

Le développement de Star Wars Eclipse se déroulerait bien, et les polémiques entourant le développeur Quantic Dream seraient désormais « du passé ».

Selon un grand média français, le développement de Star Wars Eclipse se déroule bien, et le développeur Quantic Dream affirme que toutes les controverses entourant l’environnement de travail hostile du studio sont désormais « du passé ».

La guerre des étoiles éclipse les controverses sur les rêves quantiques

Pour les non-initiés, Star Wars Eclipse a été annoncé aux Game Awards 2021. Parmi les points forts de ce jeu d’action-aventure, il y a l’incorporation de plusieurs personnages jouables, chacun avec ses propres récits ramifiés, offrant aux joueurs diverses expériences de narration. Situé dans le vaste univers Star Wars, Star Wars Eclipse fait partie intégrante du projet multimédia High Republic, positionnant ses événements 200 ans avant les événements décrits dans The Phantom Menace. Quelques détails concernant le jeu ont été divulgués peu de temps après son annonce. Lisez à ce sujet ici.

En janvier 2018, une enquête collaborative menée par trois médias français, à savoir Le Monde, Mediapart et Canard PC, a révélé des pratiques commerciales au sein de Quantic Dream. Le Monde a décrit le studio comme ayant une « culture d’entreprise toxique » caractérisée par un langage et un comportement inappropriés de la part de la direction, des employés ignorés, des charges de travail excessives et des pratiques contractuelles douteuses. L’enquête a mis en évidence plusieurs problèmes. Premièrement, il était allégué que David Cage et Guillaume de Fondaumire, les dirigeants de l’entreprise, étaient impliqués dans ou encourageaient une culture de sexisme et de racisme. Des images controversées, y compris des photos modifiées numériquement de collaborateurs et d’employés du studio, auraient été partagées par e-mail et affichées dans le bureau.

Canard PC a signalé que l’ensemble du service informatique avait démissionné en mars 2017 en raison de ces incidents offensants. Deuxièmement, la direction du studio a été accusée d’avoir mis en place un calendrier ardu de « temps critique », obligeant les employés à travailler 15 à 35 heures supplémentaires par semaine pendant un an avant la sortie d’un jeu. Enfin, le service des ressources humaines a été accusé de s’être entendu pour licencier prématurément des contrats à durée déterminée, d’avoir enfreint la législation du travail et d’avoir négocié des accords pour licencier des employés qui ne se conformaient pas à la culture du studio.

Cage et de Fondaumire ont nié ces allégations, affirmant qu’elles faisaient partie d’une campagne de diffamation. En avril 2018, Quantic Dream a porté plainte contre Le Monde et Mediapart, tandis que Canard PC a reçu des lettres de menaces. D’anciens employés qui avaient quitté ou avaient été licenciés ont également poursuivi l’entreprise. En juillet, Quantic Dream a perdu un procès contre un employé qui a démissionné en raison de l’environnement de travail hostile du studio. Le salarié a tenté de qualifier son départ de licenciement abusif au regard du droit du travail français, mais la cour d’appel de Paris a par la suite infirmé le jugement.

Les procès contre Le Monde et Mediapart ont eu lieu en mai 2021, et le verdict a été rendu le 9 septembre 2021. Dans une action en diffamation personnelle intentée par Cage et de Fondaumire, le tribunal a reconnu les accusations contre Le Monde, car le journal a refusé de divulguer l’identité des sources anonymes, à défaut de s’acquitter de la charge de la preuve. Le tribunal a tranché en faveur de Mediapart dans l’action personnelle, rejetant les accusations liées à trois passages de leur rapport tout en reconnaissant que quatre autres déclarations avaient été faites de « bonne foi » et reposaient sur une base factuelle suffisante. Des affaires distinctes déposées par Quantic Dream en tant qu’entreprise contre Le Monde et Mediapart ont également déclaré les accusés non coupables d’accusations de diffamation.




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