Le Ballet de l’Opéra de Paris nomme un danseur néo-zélandais parmi deux nouvelles stars
O’Neill, 30 ans, est l’un des rares étrangers à avoir atteint le plus haut statut « étoile » au sein de la compagnie d’élite et de renommée mondiale, qui n’a ouvert ses rangs que ces dernières années aux danseurs non français.
Contrairement au Royal Ballet de Londres ou à l’American Ballet Theatre de New York, la grande majorité des 154 danseurs du Ballet de l’Opéra de Paris, âgé de 354 ans, sont des locaux.
Ce n’est qu’en 2012 qu’une danseuse d’Amérique latine – l’Argentine Ludmila Pagliero – est devenue une étoile, et ce n’est qu’en 2021 que le Sae Eun Park de Corée du Sud est devenu le premier Asiatique à recevoir cet honneur.
Comme à l’accoutumée, la promotion d’O’Neill et Moreau a été annoncée sans prévenir à la fin d’une représentation – en l’occurrence, le « Ballet Impérial » de George Balanchine à l’Opéra Garnier.
O’Neill est la fille d’un joueur de rugby néo-zélandais et d’une mère japonaise passionnée de ballet. Son professeur était Marilyn Rowe, qui a travaillé avec Rudolf Noureev, ancien directeur du Ballet de l’Opéra de Paris.
Elle a remporté certains des plus grands prix de la danse internationale, dont le Prix de Lausanne et le Grand Prix américain de la jeunesse, avant de rejoindre l’Opéra de Paris à 18 ans.
Moreau, 36 ans, a rejoint à 17 ans et est devenu « premier danseur » en 2019.
(AFP)