L’assouplissement des règles d’immigration pour les Russes par la Hongrie suscite des craintes d’espionnage

Dans un message publié mardi sur X, le porte-parole du gouvernement hongrois, Zoltan Kovacs, a qualifié les « mensonges » de Weber d’« absurdes et hypocrites, car ce sont précisément les institutions de Bruxelles… qui font tout ce qui est en leur pouvoir pour que la Hongrie soit obligée de démanteler son système strict de protection des frontières et d’asile, permettant ainsi à des centaines de milliers d’immigrants illégaux d’entrer dans le pays et donc dans l’Union européenne. »

Il n’a pas mentionné le nouveau programme d’immigration de Budapest.

La Commission a le pouvoir de suspendre le statut Schengen d’un pays, mais cela créerait un précédent. La Grèce, par exemple, a été menacée de suspension de son statut en 2016 en réponse à la crise des migrants, mais aucun pays n’a été suspendu depuis l’introduction du système de frontières ouvertes en 1985. Certains pays ont toutefois adopté des restrictions temporaires aux frontières en réponse à des situations d’urgence telles que la pandémie de Covid-19 ou aux pressions migratoires.

La Hongrie a mis en place son système de carte nationale un an après que les États-Unis l’ont poussée à se retirer de la Banque internationale d’investissement, une institution financière contrôlée par la Russie.

Washington a averti que la banque représentait un risque pour la sécurité nationale, car elle était autorisée à inviter un nombre illimité d’invités et d’experts en Hongrie, à qui Budapest était obligée de délivrer des visas sans procéder à des vérifications d’antécédents. Ces fonctionnaires étaient ensuite autorisés à voyager dans tout le bloc.

Budapest a quitté l’IIB mais a été contrariée d’avoir à le faire.

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