La réunion des ministres de la zone euro en doute en raison de l’approche de la Hongrie envers Poutine

Les négociations entre les ministres des Finances ont généralement lieu une fois par mois, mais deux fois par an, dans le pays qui assure la présidence tournante de l’UE. Peu après que la Hongrie a pris les rênes du pouvoir en juillet, le Premier ministre Viktor Orbn, un ami du président russe Vladimir Poutine, s’est rendu à Kiev, Moscou, Pékin et Washington pour des missions de paix autoproclamées. Il a prétendu, sans autorisation, représenter l’UE.

Une réunion préparatoire avec de hauts fonctionnaires est prévue les 5 et 6 septembre. Fait inhabituel, aucune information sur l’Eurogroupe n’est actuellement disponible sur le site du Conseil de l’UE.

Plusieurs ministres ont déjà fait savoir qu’ils ne participeraient pas à la réunion même si elle avait lieu en Hongrie, notamment le ministre allemand des Finances Christian Lindner et ses homologues d’Estonie, de Finlande et de Lituanie.

Plusieurs ministres ont déjà fait savoir qu’ils ne participeraient pas à la réunion, même si elle avait lieu en Hongrie, notamment le ministre allemand des Finances Christian Lindner. | Omer Messinger/Getty Images

En juillet, plusieurs pays ont boycotté les réunions ministérielles à Budapest en représailles aux visites d’Orban.

La Commission européenne a déclaré que ses hauts responsables ne participeraient à aucune des réunions pendant la présidence hongroise de six mois, qui court jusqu’à la fin de l’année, provoquant l’indignation de Budapest.

Lors d’une réunion publique des ministres des Finances de l’UE en juillet, plusieurs ministres ont critiqué Orbn pour avoir rencontré Poutine et ne pas avoir donné la priorité à l’aide à l’Ukraine.

Plusieurs réunions ministérielles sont prévues avant l’Eurogroupe. Les réunions des ministres des Affaires étrangères et de la Défense de l’UE se tiendront cette semaine à Bruxelles au lieu de Budapest, le chef de la diplomatie européenne ayant déplacé le lieu.

Donohoe évaluera probablement l’ambiance aux négociations de Bruxelles avant de prendre la décision d’annuler ou non, ont déclaré les responsables.

Gregorio Sorgi a contribué au reportage.

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