Google/Epic : il est peu probable que les concepteurs de jeux gagnent la bataille sur les frais des applications

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La liste des entreprises technologiques qui se plaignent des règles de l’App Store comprend Coinbase, Match Group, Spotify et Meta. Aucun n’a réussi à bouleverser le statu quo fixé par Apple et Google. Il est peu probable que la bataille juridique d’Epic Games change cela.

La valeur du marché des applications mobiles est estimée à plus de 100 milliards de dollars. Google et Apple prélèvent une réduction sur les paiements effectués pour les biens numériques et les abonnements au sein des applications répertoriées dans leurs magasins. Chez Google, cela représente 15 % pour le premier million de dollars de revenus et 30 % par la suite.

Les deux sociétés tiennent à ne pas préciser le type de revenus et de bénéfices générés par ces frais. Chez Alphabet, la société mère de Google, il fait partie du segment Autres de Google, qui a déclaré un chiffre d’affaires de 23,9 milliards de dollars pour les neuf premiers mois de l’année, soit une hausse de près d’un cinquième par rapport à l’année précédente. Le segment des services plus large dont il fait partie a une marge de bénéfice d’exploitation de 35 pour cent. Epic affirme que la marge de l’App Store est bien plus élevée.

Il y a trois ans, la société de jeux Epic a tenté de contourner les accusations. En réponse, Apple et Google ont supprimé son Fortnite application dans les magasins. Epic a poursuivi les deux sociétés. Il a déjà perdu son procès contre Apple, mais demande un réexamen par la Cour suprême. Cette semaine, il fait face à Google. Mais le dossier semble faible. La présence de l’App Store d’Apple nie les arguments de monopole. De plus, les téléphones Google Android permettent aux utilisateurs de télécharger des applications à partir d’autres magasins d’applications.

Récupérer les frais aiderait Epic, qui affirme dépenser plus qu’il ne gagne. Mais même si Epic réussissait à supprimer les frais d’achat intégrés, Google pourrait choisir de récupérer les revenus perdus en facturant des frais pour la distribution des applications.

Google affirme que les frais lui permettent de fournir aux utilisateurs et aux développeurs un service sécurisé. Pourtant, cette attention négative n’est pas la bienvenue et coïncide avec de multiples affaires antitrust. Google a déjà accepté de permettre aux développeurs d’utiliser d’autres moyens de paiement. D’autres concessions sont probables.

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