C’est tout ? L’entrée prudente du Parti travailliste britannique au gouvernement
Une refonte des droits des travailleurs, une nationalisation partielle des chemins de fer, une répression des comportements antisociaux, des changements dans les attributions du Bureau des responsabilités budgétaires, une plus grande décentralisation vers les régions urbaines, l’inscription automatique des électeurs et une réforme de la Chambre des Lords sont également au menu.
Starmer a souligné sa détermination à prendre des mesures pour stimuler la croissance économique, déclarant dans des remarques avant son discours : « Il est désormais temps de relâcher les freins de la Grande-Bretagne. »
Matt Upton, responsable politique du groupe de réflexion Labour Together, proche de Starmer, a identifié deux messages centraux dans la nouvelle plateforme politique du gouvernement.

La première est que la croissance est la mission dominante, selon Upton, et la seconde est qu’il s’agit d’un renouveau national et d’un changement à long terme : beaucoup des choses évoquées concernent les fondations et ne se produiront pas du jour au lendemain.
Cette approche prudente expose Starmer à des critiques selon lesquelles il n’agit pas avec suffisamment d’audace. Certains membres de son parti aimeraient le voir prendre des mesures plus progressistes dès maintenant, et un certain nombre de députés devraient se rebeller contre l’absence de toute initiative visant à mettre fin au plafond des prestations sociales pour les parents ayant deux enfants.
Même ceux qui soutiennent fermement certains éléments du programme de Starmer, comme le remaniement des règles de planification rigides, craignent qu’il ne procède avec trop de prudence dans des domaines clés.