15 ans de données radio révèlent des preuves d’un murmure spatio-temporel
Le North American Nanohertz Observatory for Gravitational Waves (NANOGrav) a présenté les preuves dans une série d’articles publiés dans Astrophysical Journal Letters. NANOGrav est un Physics Frontiers Center financé par la National Science Foundation qui compte plus de 190 scientifiques des États-Unis et du Canada, y compris des scientifiques du Jet Propulsion Laboratory de la NASA en Californie du Sud et d’autres centres de la NASA. La collaboration a passé plus de 15 ans à collecter des données de haute précision à partir de radiotélescopes au sol, à la recherche de ces ondes gravitationnelles.
La découverte complète la toute première détection d’ondes gravitationnelles en 2015 par LIGO, l’observatoire gravitationnel à interféromètre laser. Ces signaux, à une longueur d’onde beaucoup plus courte que la nouvelle découverte, provenaient de trous noirs d’environ 30 fois la masse de notre Soleil.
La NASA contribue à la mission d’antenne spatiale d’interféromètre laser dirigée par l’ESA (Agence spatiale européenne), un futur observatoire spatial qui détectera les ondes gravitationnelles qui se situent dans une gamme de longueurs d’onde entre celles détectées par NANOGrav et LIGO.
Pour en savoir plus sur le nouveau résultat, lisez ce communiqué de presse de Caltech : https://www.caltech.edu/about/news/scientists-find-evidence-for-slow-rolling-sea-of-gravitational-waves