Voici ce que montrent les données sur les niveaux de pollution de la Seine pendant les Jeux olympiques

Les données d’Eau de Paris ont montré que des niveaux élevés de bactéries E. coli ont été détectés dans la rivière au moins une fois par jour pendant la première semaine des Jeux olympiques, entre le 26 juillet et dimanche, à deux exceptions près : le 30 et le 31 juillet, jour du triathlon masculin et féminin.

Le jour de la course, les analyses ont permis d’identifier des niveaux de bactéries conformes aux normes de sécurité fixées par World Triathlon, qui indiquent que les unités formant colonies (UFC) d’E. coli par 100 millilitres d’eau ne doivent pas dépasser 1 000 et que les niveaux d’entérocoques doivent être inférieurs à 400 UFC/100 ml. Selon les normes de World Triathlon, la Seine était de « très bonne » qualité avec des niveaux d’entérocoques inférieurs à 200 et des niveaux d’E. coli inférieurs à 500 lors de sept des huit analyses effectuées au cours de la matinée et de « bonne » qualité lors d’un test (avec une concentration d’entérocoques inférieure à 400 et un niveau d’E. coli inférieur à 1 000).

Les niveaux d’E. coli étaient également inférieurs au seuil de sécurité maximal lundi, lors du relais par équipes du triathlon. Cependant, une concentration d’entérocoques de 436 UFC/100 ml, supérieure à la norme de sécurité, a été détectée à un point de test à 5 h 45, un peu plus de deux heures avant la course.

Lors d’une conférence de presse au lendemain de l’événement, la porte-parole de Paris 2024, Anne Descamps, a souligné que la course avait été autorisée à se dérouler car ce test spécifique avait été réalisé en dehors du parcours de la course.

« Le seul point où les niveaux d’entérocoques étaient légèrement supérieurs à nos limites était à l’extérieur et en aval du parcours de natation du relais mixte », a déclaré à POLITICO dans un communiqué World Triathlon, qui était chargé de décider si la course devait avoir lieu.

Le point de test où l’excès de bactéries Entérocoques a été détecté était situé au port du Gros Caillou, à environ 200 mètres du parcours de l’hippodrome, qui s’étendait approximativement entre le pont Alexandre III et le pont des Invalides.