Une querelle de vacances éclate entre la Slovaquie et la Tchéquie à propos de Babi et de la police secrète

Fico a déclaré dans un message sur Facebook qu’il espérait que la récente déclaration de Fiala « remettant en question la crédibilité des institutions souveraines slovaques » concernant la décision Babi n’était « qu’un excès exceptionnel (et) n’établissait pas une tradition d’ingérence injustifiée dans les affaires souveraines slovaques ».

Cette querelle représente un nouveau gel des relations diplomatiques glaciales entre la Tchéquie et la Slovaquie depuis le retour au pouvoir de Fico l’année dernière, qui a abouti à la suspension des réunions intergouvernementales en mars.

L’accord juridique de la semaine dernière blanchissant Babi a suscité de vives réactions de la part du gouvernement tchèque et de l’opposition slovaque.

Fiala a condamné l’accord judiciaire entre le ministère de l’Intérieur et Babi, le qualifiant d’« accord politique incroyable » entre l’ancien dirigeant tchèque et des politiciens « amis » en Slovaquie.

Mria Kolkov, une politicienne d’opposition du parti Liberté et Solidarité (SaS) de Slovaquie, a déclaré que le règlement était une faveur politique accordée à Babi qui a soutenu le président du pays Peter Pellegrini lorsqu’il était candidat aux élections en avril.

Le ministère de l’Intérieur slovaque a nié ces allégations, affirmant qu’il avait conclu le règlement « afin d’éviter des pertes économiques », car gagner le procès devant les tribunaux s’avérerait difficile.

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