Un haut diplomate de l’UE demande une enquête sur les civils tués par les tirs israéliens sur le poste de secours de Gaza
Tout en appelant à une enquête internationale impartiale sur cette affaire, Borrell a souligné que « la responsabilité de cet incident repose sur les restrictions imposées par l’armée israélienne et les obstructions des extrémistes violents à la fourniture de l’aide humanitaire ».
Vendredi, plusieurs dirigeants européens ont condamné le meurtre de 115 Palestiniens qui tentaient de récupérer de la nourriture dans des camions de livraison dans la ville de Gaza.
Le président du Conseil européen Charles Michel et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen ont appelé à une enquête internationale sans accuser explicitement Israël d’en être responsable. Comme Borrell, le président français Emmanuel Macron a imputé l’incident à l’armée israélienne.
À la suite de cet incident, les États-Unis ont décidé vendredi de larguer de l’aide humanitaire à Gaza. Samedi, des avions cargo militaires américains C-130 ont livré 66 colis contenant environ 38 000 repas dans l’enclave, selon des responsables américains cités par l’Associated Press.
Les pourparlers en vue d’une trêve dans la bande de Gaza devraient reprendre dimanche au Caire, a rapporté samedi Reuters, citant deux sources de sécurité égyptiennes. Un média israélien a déclaré qu’Israël n’enverrait pas de délégation tant qu’il n’aurait pas obtenu une liste complète des otages israéliens encore en vie, selon le reportage.
L’Associated Press a rapporté qu’Israël a essentiellement approuvé un cadre de cessez-le-feu proposé à Gaza et un accord de libération des otages, citant un haut responsable de l’administration américaine.