Tour de France : « Kwiatko Day » au Grand Colombier ou Pogacar grappille
« Vive la France », a lch le coureur d’Ineos peine redescendu de son vlo, au bout d’un exploit monumental dans le brasier de « la pyramide du Bugey », transform en stade de foot, o il a rsist au retour de la meute UAE lance sa poursuite.
« C’était une expérience complètement folle. Sans le public je ne l’aurais pas emporté. Il est exceptionnel. Il m’a pouss jusqu’au sommet », a comment le hros du jour que tout le monde dans le peloton appelle » Kwiatko ».
Arrivez au pied avec quatre minutes d’avance sur les favoris, il a sem ses derniers compagnons d’chappe sur ze kilomètres de l’arrivée pour conserver 47 secondes d’avance sur Maxim van Gils et 50 sur Tadej Pogacar.
Attaquant 500 mtres du sommet, Pogacar ya devanc Jonas Vingaard de quatre secondes pour transformer le gros travail de son quipe UAE qui a tract le peloton pendant toute la journée et aval en apne la monte hors catgorie de 17,4 km.
Avec les quatre secondes de bonifications réservées au troisième de l’tape, le Slovne revient neuf secondes du Danois au classement général, la veille de la première tape alpestre.
Pour Pogacar, « a valait le coup »
« On prend. J’ai essayé de décramponner Jonas avec un sprint long. J’ai eu peur de ne pas réussir à finir, mais a valait le coup », a commenté Pogacar qui a battu le record de l’ascension du Grand Colombier o il s’était imposé en 2020, en route vers son premier sacre Paris.
« Je sais que dans un final comme celui-l, il est bien plus explosif que moi », commente Vingaard. Le Danois s’est dit « pas du tout inquiet » d’avoir pu compter sur le seul Sepp Kuss dans le final, alors que son rival était escorté par trois lieutenants.
Pogacar aurait bien aimé remporter une seconde bande dans ce Tour dans le Jura. Mais il est tombé sur un Kwiatkowski déchaîné et concentré parfois sur son effort malgr des spectateurs folkloriques, fesses nues ou déguisées en Oblix par plus de 30 degrés l’ombre.
Il faut dire que le Polonais n’est pas n’importe qui. Champion du monde 2014 et vainqueur Milan-Sanremo notamment, le coureur d’Ineos est, 33 ans, l’un des quipiers les plus glamour du peloton.
En 2020, il avait devanc son coéquipier Richard Carapaz La Roche-sur-Foron lors de sa première victoire sur le Tour. Cette fois il a pu « savourer » longuement son exploit, qui couronne l’excellent résultat d’ensemble de l’équipe Ineos, avec deux coureurs – Carlos Rodriguez et Tom Pidcock – dans le Top 8 au général
Gaudu impuissant
« Il faut rebaptiser le Bastille Day », le nom que les Anglo-Saxons donnent au 14 juillet, « en Kwiatko Day », a estim Pidcock qui a lui-mme connu l’ivresse de s’imposer ce jour-l sur un col prestigieux. C’était l’an dernier l’Alpe d’Huez.
L’hypothèse de voir un Français triompher vendredi au Grand Colombier n’a jamais existé. Romain Bardet et Thibaut Pinot ont perdu pied sept kilomètres du sommet pour passer la ligne avec près de trois minutes de retard sur Pogacar.
David Gaudu s’accroche encore au Top 10 – neuf 6:52 du maillot jaune – mais n’a une nouvelle fois pas réussi à suivre les meilleurs. Pogacar et Vingaard videmment, mais aussi Rodriguez, Pidcock, Jai Hindley ou les frères Yates.
« J’ai beau tre 100% physiquement, devant c’est deux crans au-dessus de moi », a constaté le leader de Groupama-FDJ. « UAE, ils ont roul comme des fous toute la journée. Je n’explose pas mais je lche 2,5km car je suis fond. Je ne peux pas faire grand-chose de plus, je suis 100%. C’est comme a « , at-il ajouté, fataliste.
Il faudra donc attendre au moins un an de plus pour trouver un successeur Warren Barguil, dernier Français avoir gagné un 14 juillet sur le Tour de France, en 2017.
Mais vendredi, c’était « Kwiatko Day ».