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RUPTURE : la frappe aérienne de jeudi en France annulée, des perturbations toujours attendues

Des perturbations sont toujours attendues dans un certain nombre d’aéroports. Le syndicat n’a pas non plus annulé son préavis de grève pendant trois jours en mai.

La grève de mai affecterait les passagers prenant un long week-end

Un accord de dernière minute entre l’autorité de l’aviation civile française et un important syndicat du contrôle du trafic aérien a levé son préavis de grève majeure prévue ce jeudi 25 avril.

Cependant, selon certaines informations, jusqu’à 75 % des vols à Paris Orly et 55 % à Paris Charles de Gaulle (Roissy) pourraient encore être annulés.

Les aéroports de Marseille-Provence et de Nice devraient voir jusqu’à 65 % des vols concernés, et dans les autres aéroports, 45 % des vols seront toujours confrontés à des problèmes.

Le SNCTA, le plus grand syndicat des contrôleurs aériens, a confirmé mercredi matin son site web qu’« un accord avait été trouvé » entre elle et le Direction gnrale de l’aviation civile (DGAC).

Certains petits syndicats pourraient encore déclencher une grève le 25 avril.

La DGAC n’a pas encore commenté la nouvelle, ni confirmé l’ampleur des perturbations encore attendues jeudi.

Une grève toujours prévue en mai

Les contrôleurs aériens ont menacé de déclencher une nouvelle période de grève en mai, pendant le week-end de l’Ascension, qui n’a pas été levée.

La SNCTA a déposé un avis supplémentaire hier soir, après que les négociations entre elle et l’autorité de l’aviation civile française soient restées au point mort.

L’avis couvre les jours du 9 au 11 mai, du jeudi au samedi qui incluent le jour férié de l’Ascension (9 mai), une période où de nombreuses personnes devraient faire le pont et prends un long week-end de congé.

La SNCTA a déclaré qu’elle donnait deux semaines à l’autorité aéronautique pour trouver une solution et que les perturbations subies par les passagers pendant les deux périodes de grève étaient entièrement imputables à la DGAC.

Plus tôt dans la semaine, le syndicat a également déclaré qu’il envisagerait une grève en juin.

Lire la suite : Les députés français s’apprêtent à mettre un terme aux grèves de dernière minute des contrôleurs aériens

Rupture des négociations

Les syndicats sont furieux des changements apportés aux points de négociation apportés par l’autorité de l’aviation civile (direction gnrale de l’aviation civileDGAC) sans avertissement préalable.

Les accords publiés (par la DGAC) ne sont en aucun cas acceptables pour le SNCTA, qui y voit une provocation voire une insulte, a indiqué le syndicat.

Ces changements ont conduit à une rupture quasi totale de la communication entre les deux sur les changements apportés au rôle des contrôleurs aériens, qui dure depuis 15 mois.

Une refonte du rôle des contrôleurs aériens entraînerait une augmentation de la charge de travail, affirme le syndicat, qu’il souhaite voir compensée par une augmentation des salaires, la rendant plus conforme aux normes européennes, a déclaré à BFMTV une source du SNCTA.

Les syndicats souhaitent également une campagne de recrutement pour la profession.

Lire la suite : Les contrôleurs aériens français prennent trop de congés et mettent en danger la sécurité

Cependant, une augmentation des salaires entraînerait une hausse du prix des billets, à mesure que les coûts se répercuteraient sur les passagers, a déclaré Pascal de Izaguirre, PDG de la compagnie aérienne Corsair.

En 2023, le SNCTA et d’autres syndicats ont déclaré qu’ils s’engageraient en faveur d’une trêve olympique et qu’ils ne feraient pas grève pendant les mois de juillet à septembre 2024, alors que les Jeux olympiques et paralympiques se dérouleraient à Paris.

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