Ribera laisse entendre qu’elle n’entravera pas l’expansion du nucléaire européen
Ces remarques sont susceptibles d’apporter un certain réconfort aux pays pro-nucléaires comme la France, qui ont déjà exprimé leur inquiétude quant au fait que le choix de l’Espagne comme commissaire européen pourrait faire obstacle à l’expansion de l’énergie nucléaire au moment même où cette technologie prend de l’ampleur en Europe.
Ribera, ancien négociateur climatique de l’ONU, qui jusqu’à récemment était vice-Premier ministre espagnol, a supervisé la fermeture des réacteurs nucléaires de son pays, critiqué le coût de l’énergie nucléaire et qualifié de grave erreur la décision de l’UE de la qualifier d’investissement durable.
Les dernières déclarations de Ribera sont globalement conformes aux instructions initiales de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, adressées à ses commissaires. Plus précisément, von der Leyen a demandé au Danois Dan Jürgensen, qui est en passe de devenir le tsar de l’énergie de l’Union sous Ribera, de soutenir la construction de réacteurs nucléaires de petite taille de nouvelle génération.