Revue de presse arabe : Un lutteur égyptien s’enfuit en France, suscitant des interrogations sur les salaires

Un lutteur égyptien s’enfuit en France

Un lutteur égyptien a secrètement quitté son équipe pour se diriger vers la France après avoir participé à un tournoi international en Tunisie, suscitant la polémique dans son pays d’origine, selon un article du journal londonien Al-Quds Al-Arabi.

Ahmed Bagdouda s’est enfui du camp de l’équipe nationale lors du championnat d’Afrique en Tunisie, où il a terminé deuxième.

L’incident a soulevé des questions en Égypte sur les bas salaires et l’attention du public pour les athlètes pratiquant des sports individuels, avec la perception que les médias égyptiens ont tendance à se concentrer sur les sports d’équipe tels que le football, selon Al-Quds Al-Arabi.

Le député égyptien Mohamed Zaki a soumis une demande d’information sur le départ de Bagdouda au Premier ministre Mustafa Madbouly.

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Zaki a demandé à connaître les raisons qui ont conduit à son déménagement, ainsi que la position de la Fédération égyptienne de lutte, d’autant plus qu’il ne s’agissait pas du premier cas d’athlètes fuyant les camps d’équipe.

Au cours de la dernière décennie, plus de 10 athlètes égyptiens, la plupart d’entre eux de l’équipe nationale de lutte, ont fui en raison de bas salaires. Certains ont continué à concourir et à gagner des prix représentant d’autres pays.

En 2015, le lutteur Tariq Abdel Salam a fui le camp de l’équipe nationale en Bulgarie, tandis que le jeune lutteur Mohamed Ahmed Hassan n’est pas revenu après un tournoi en Finlande en août 2017.

Deux ans plus tard, son frère Hassan s’enfuit lors d’un championnat du monde disputé en Hongrie, tandis qu’Ibrahim Ghanem s’enfuit d’une compétition en Pologne.

Les banques soudanaises lancent des mesures d’urgence

Les autorités soudanaises ont lancé des mesures d’urgence dans le secteur bancaire pour faire face aux conséquences de la guerre interne qui a éclaté il y a deux mois.

La guerre a entraîné le « retour du système bancaire [to] 50 ans en arrière », après que la banque centrale soit revenue aux systèmes manuels dans certaines transactions financières, selon un rapport du journal Al-Araby à Londres vendredi.

Les mesures comprenaient l’utilisation par la banque centrale d’un système de code physique pour faciliter les transferts entre les succursales, en plus de la compensation manuelle des chèques bancaires en raison de défaillances du système technique.

Les banques ont fait l’objet de vandalisme et du pillage de plus de 25 succursales, la plupart dans la capitale Khartoum, depuis le début du conflit entre l’armée et les forces paramilitaires de soutien rapide.

La banque centrale a promis de continuer à fournir des services bancaires aux citoyens, mais a déclaré que certains services prendraient plusieurs jours de plus que d’habitude.

« Je ne pense pas que cela soit utile pour fournir de bons services bancaires aux citoyens, qui ont commencé à retirer leur épargne malgré l’assurance des autorités que c’est sûr », a déclaré le banquier soudanais Tawfiq Abbas.

« Par conséquent, les banques entreront dans un cercle de faillite en raison de la réticence du public à traiter avec [them]. »

La Turquie et le Qatar construisent des maisons en Syrie

La Turquie et le Qatar ont intensifié leur coopération pour établir des villes et des complexes de logements intégrés dans le nord de la Syrie pour les réfugiés et les personnes déplacées souhaitant rentrer dans le pays, selon un rapport publié par le site Khalij Al-Jadeed.

Le Fonds du Qatar pour le développement et la présidence turque de la gestion des catastrophes et des urgences (Afad) ont annoncé jeudi avoir posé la première pierre d’une ville qui vise initialement à abriter 50 000 personnes.

Il comprendra 5 000 appartements, une mosquée, un centre commercial, trois écoles et un centre de santé, entre autres installations.

Les infrastructures de la ville seront développées grâce à la construction de routes, de parcs publics, d’un réseau électrique et de réservoirs d’eau, a indiqué le fonds qatari.

Il a ajouté que sa coopération avec Afad faisait partie des efforts déployés depuis le début de la guerre civile en Syrie en 2011 pour fournir une aide humanitaire et des secours aux Syriens.

La semaine dernière, le ministre turc de l’Intérieur, Suleiman Soylu, a posé la première pierre d’un projet de logements pour les réfugiés syriens dans la ville de Jarabulus, dans le nord de la Syrie, avec la coopération turco-qatari.

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a déjà évoqué la construction de maisons en briques dans le nord de la Syrie, avec le soutien du Qatar. Il a déclaré que son gouvernement commencerait à envoyer 500 000 réfugiés dans ces foyers.

La présence de quelque 3,7 millions de réfugiés syriens en Turquie est devenue une question controversée, la rhétorique anti-réfugiés s’intensifiant autour des élections générales du pays, qui doivent se dérouler dimanche à la présidentielle.

Erdogan et son rival de l’opposition, Kemal Kilicdaroglu, ont déclaré qu’ils avaient l’intention de voir des retours imminents de réfugiés. Cependant, la rhétorique de ce dernier est devenue de plus en plus hostile depuis sa défaite au premier tour.

* La revue de presse en arabe est un résumé de reportages dont l’exactitude n’a pas été vérifiée de manière indépendante par Middle East Eye.

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