Refus d'obtempérer, Une jeune passagère à bord d'un véhicule qui a pris la fuite a été tuée par balle par la police à Grenoble

Refus d’obtempérer, Une jeune passagère à bord d’un véhicule qui a pris la fuite a été tuée par balle par la police à Grenoble

Face à un refus d'obtempérer, les policiers ont fini par toucher le cou du passager présent dans le véhicule, ce qui a entraîné la mort. C'est un dossier dont l'Inspection générale de la police nationale (IGPN) s'est immédiatement saisie.

Face à un refus d’obtempérer, les policiers ont fini par toucher le cou du passager présent dans le véhicule, ce qui a entraîné la mort. C’est un dossier dont l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) s’est immédiatement saisie.

Il s’agit du dernier d’une série d’incidents qui sont devenus plus fréquents et plus graves. Une jeune fille de 18 ans qui voulait seulement échapper à la capture a été tuée par la force létale la nuit dernière.

Le moral des policiers de la gare de Grenoble a dû faire face à un refus d’obtempérer et à des coups de feu tirés du chauffeur. Ils ont riposté jusqu’à ce que le conducteur s’exécute en s’arrêtant. La passagère (nom du passager) est décédée des suites d’un tir qui l’a touchée au cou, tandis que le conducteur du véhicule a été blessé sans que ses jours ne soient en danger, selon la même source.

L’IGPN a été dissoute, et le parquet enquête désormais sur les anciens dirigeants pour « tentative d’homicide sur personnes dépositaires de l’autorité publique » et « refus d’obtempérer ». Les trois policiers en patrouille ayant fait usage de leurs armes, le chauffeur a également été placé en garde à vue.Selon le parquet de Grenoble, cet homme de 30 ans a été condamné par le passé pour violences aggravées, comme le rapporte la même source.

« J’ai entendu des coups de feu et je me suis réveillé. Quand j’ai regardé dehors, j’ai vu la voiture de police arrêter l’autre véhicule, qui avait des pneus crevés et roulait sur des jantes. En tant que résident de longue date de cette région, c’est la première fois que je vois quelque chose comme ça arrive. »

Un tiers qui a parlé anonymement a déclaré à l’agence France Presse. Il avait la trentaine et selon lui, il a vu la scène de l’autre côté de son immeuble. une vue sur l’immense avenue proche de la zone industrielle, en périphérie du quartier le plus sensible de Grenoble

C’est un quartier calme ici. Il ne se passe jamais rien ici. En dehors du carrefour, nous avons plusieurs quartiers chauds, mais ils se trouvent dans une zone différente. Il n’y a pas de circulation dans cette direction, il aurait donc été plus probable que quelque chose se produise plus près du centre-ville ou sur les collines. »

Dernièrement, Grenoble a connu douze fusillades, dont certaines impliquant des policiers. En tout cas, une dizaine sont survenues depuis fin juin. Il y a quelques jours, quatre hommes ont été pris en chasse par la police après avoir ouvert le feu devant un bar de Saint-Bruno, situé aux portes de la ville de Grenoble et figurant régulièrement dans les rapports de la police de la route de l’Isère.

L’un des suspects, âgé de 34 ans, serait armé d’une kalachnikov et aurait été blessé à l’épaule par des policiers qui auraient tiré trois fois parce qu’il aurait, Il a été mis en examen aujourd’hui pour « tentative d’assassinat en bande organisée et sur personnes dépositaires de l’autorité publique ». Le rapport mentionne également qu’il sera présenté à un juge.

Le 21 août, une tentative de meurtre par arme à feu s’est produite dans la nuit suivie de coups de feu tirés en plein jour par deux hommes en scooter. Ce cas était cinq des six cas ce jour-là et le dernier d’une série de fusillades similaires. selon le parquet.

Le 3 août, deux personnes encagoulées sont sorties d’une voiture et une personne lui a tiré deux balles dans les jambes avec une arme à feu. L’autre personne a ensuite frappé un autre individu avec un couteau dans le dos.selon la DDSP.

Un policier de la brigade anti-criminalité a abattu le 7 juillet un homme armé dans le centre-ville. Il a tiré avec son arme après avoir été menacé par un autre collègue, selon le porte-parole adjoint de la police nationale.

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