Premier ministre arménien : Nous donnerons à l’Azerbaïdjan un territoire pour éviter une nouvelle guerre

Alors que l’Azerbaïdjan a exigé le retour des enclaves, Erevan espérait qu’elles pourraient faire partie d’un échange, avec le retrait des troupes azerbaïdjanaises des 215 kilomètres carrés de territoire arménien qu’elles ont pris lors d’une brève invasion en 2022. Selon Pashinyan, cet accord a été refusé. et les villages doivent être restitués pour garantir que l’Azerbaïdjan ne lance pas une autre offensive.

Aucune mention n’a été faite quant à savoir si l’Azerbaïdjan accepterait de céder une enclave arménienne à l’intérieur de ses frontières, d’une taille à peu près égale à celle des quatre villages.

Cette déclaration intervient alors que le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, se rend en Arménie, saluant le soutien croissant du pays à l’Ukraine, et affirmant que l’alliance soutiendra sa « souveraineté et son intégrité territoriale ».

L’Arménie cherche à resserrer ses liens avec l’Occident depuis le début de la guerre totale de la Russie en Ukraine, Pashinyan ayant déclaré l’année dernière à POLITICO que Moscou n’était plus un garant fiable de la sécurité.

Mardi, le président azerbaïdjanais Ilham Aliyev s’est rendu dans l’ancienne région du Haut-Karabakh, située à l’intérieur des frontières de son pays mais qui était jusqu’à l’année dernière sous contrôle arménien depuis une guerre dans les années 1990. En septembre, une offensive azerbaïdjanaise a conquis le territoire, déclenchant un exode massif de ses 100 000 résidents arméniens.