Poutine réagit alors que la Russie lutte contre une attaque transfrontalière ukrainienne
Le chef d’état-major de l’armée russe, Valéry Guerassimov, a déclaré mercredi à Poutine que les forces ukrainiennes seraient repoussées jusqu’à la frontière, selon le journal Izvestia. Il a précisé que 1 000 soldats ukrainiens étaient impliqués dans l’attaque, que 100 avaient été tués et 215 blessés.
« Les forces ukrainiennes sont condamnées », a déclaré le général de division Apty Alaudinov, chef adjoint de la principale direction militaro-politique des forces armées russes, selon l’agence de presse officielle TASS.
Plusieurs médias ont également rendu compte des combats, mais Kiev n’a pas encore commenté les événements à l’intérieur des frontières de la Russie.
Ces dernières semaines, les forces russes ont progressé lentement mais sûrement sur le front oriental de l’Ukraine et ont également lancé une offensive en direction de Kharkiv, la deuxième ville d’Ukraine. De nombreuses lignes d’approvisionnement alimentant cette offensive passent près de la zone où les troupes ukrainiennes combattent apparemment en Russie.
Moscou pourrait également être contraint de réaffecter des soldats d’autres fronts pour défendre la Russie elle-même.
Les alliés de l’Ukraine, les Etats-Unis en tête, se méfient de l’utilisation par l’Ukraine d’armes données par l’Ukraine pour frapper des cibles en Russie. Or Kiev veut perturber les bases russes et leur logistique en Russie.
« La Russie, soit dit en passant, a toujours pensé qu’elle pouvait utiliser ses régions frontalières en toute impunité pour lancer des attaques aériennes et d’artillerie massives sur les territoires souverains d’autres pays », a écrit sur X le conseiller présidentiel ukrainien Mykhailo Podolyak.