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Paris 2024 : la flamme olympique entame son voyage de la Grèce à la France

Premier porteur de la flamme, Stephanos Ntouskos (L) reçoit la flamme des mains de l'actrice grecque Mary Mina, alors qu'il commence sa course avec la flamme olympique après la cérémonie d'allumage de la flamme des Jeux Olympiques de Paris 2024 au lieu de naissance des Jeux olympiques antiques dans le sud de la Grèce, le 16 avril 2024.

Les Jeux avant les Jeux. A Olympie, sur les vestiges du temple d’Héra, déesse du mariage, les rayons du soleil ont allumé mardi 16 avril la flamme olympique. Le flambeau, brandi par l’actrice grecque Mary Mina, a été transporté dans le stade antique avant d’être remis au premier relayeur, Stefanos Ntsouskos, champion olympique d’aviron aux Jeux de Tokyo 2021. Il a été suivi par la nageuse Laure Manaudou, championne olympique du 400 mètres nage libre aux Jeux d’Athènes en 2004.

Le rituel a marqué le début d’une procession de 11 jours en Grèce, culminant avec une cérémonie de passation de pouvoir au stade panathénaïque d’Athènes, où ont débuté les Jeux modernes. Le feu olympique embarquera ensuite à bord du Belem, seul trois-mâts français survivant, et mettra le cap sur Marseille, ville fondée par les Grecs de Phocée en 600 avant JC. L’ancien héritage du 23rd L’Olympiade est assurée.

Dans la rade de Marseille, le Belem qui a été lancé en 1896, année des premiers Jeux Olympiques (JO) modernes, devrait être entouré d’un millier de bateaux avant d’entrer dans le Vieux-Port, mercredi 8 mai. 150 000 spectateurs et sous les yeux du monde, un relayeur dont l’identité sera dévoilée au dernier moment portera le flambeau, fruit de la conception de Mathieu Lehaneur et réalisé par ArcelorMittal, hors du navire avant d’embraser une vasque olympique plus petite (une installation prévu dans chaque ville étape, à ne pas confondre avec le chaudron final plus grand).

La flamme rendra visite à 64 Français départements et outre-mer, avec escale dans 65 villes hôtes, traversant plus de 400 communes et portée par quelque 10 000 relayeurs. Son parcours se veut une vitrine de la France, mettant en valeur son histoire (comme sur les plages du Débarquement), ses chefs-d’œuvre architecturaux, ses paysages (comme le Mont-Saint-Michel), ses personnages historiques (Charles de Gaulle à Colombey-les -Deux-Eglises, Jeanne d’Arc à Orléans) et des sites sportifs (comme un court à Roland-Garros). « C’est bien la France dans toute sa diversité qui sera présente tout au long du relais », a déclaré Grgory Murac, directeur du relais de la flamme au Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques (COJO).

Le premier relayeur grec, le rameur Stefanos Ntouskos, allume la touche de la deuxième relayeuse, la nageuse française Laure Manaudou, lors du relais de la flamme après la cérémonie d'allumage de la flamme des Jeux olympiques de Paris 2024, le 16 avril 2024.
En savoir plus Abonnés uniquement Les organisateurs des JO de Paris 2024 dévoilent la carte du relais de la flamme

180 000 par département

Le relais de la flamme est « un moment festif et fédérateur », a déclaré Eric Monnin, vice-président de l’Université de Franche-Comté en charge des épreuves olympiques et directeur du centre d’études et de recherche olympiques de l’université. Mais c’est « un moment » qui a un prix. En février 2022 déjà, la région de la Creuse avait déclaré que « la flamme olympique ne viendrait pas en raison du coût ». Pour accueillir le relais pendant une journée, il en coûte 180 000, taxes comprises. Cela n’inclut pas les coûts supportés par chaque commune visitée, y compris les activités de divertissement et de sécurité.

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