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Madagascar demande la restitution du crâne du roi Sakalava à la France

Deux des arrière-petites-filles d’un roi Sakalava de Madagascar, décapité en 1897 par les troupes coloniales, se sont adressées publiquement à l’ambassadeur de France pour lui demander d’accélérer la restitution du crâne de leur ancêtre.

Au total, ils revendiquent trois crânes appartenant aux Sakalaves, une ethnie vivant dans les régions ouest et nord-ouest de l’île.

Pillés à la fin du XIXe siècle lors de la conquête coloniale française, les crânes sont aujourd’hui conservés au Musée de l’Homme à Paris, aux côtés de plusieurs centaines de restes humains provenant de Madagascar.

Parmi les trois crânes figure celui du roi Toera, décapité en 1897 à Ambiky, ancienne capitale royale de la région du Menabe, pour réprimer une rébellion lors d’une attaque des troupes coloniales françaises.

Les tests ADN n’ont pas pu confirmer pleinement que le crâne appartient au roi Toera.

Les arrière-petites-filles du roi Toera

Le 11 mars, lors des célébrations de Nouvelle année A l’occasion du nouvel an malgache à Antananarivo, l’ambassadeur de France, Arnaud Guillois, a reçu une lettre de deux arrière-petites-filles du roi Toera.

Si la toute première demande de restitution formulée par l’actuel roi sakalava, Magloire, à l’égard de la princesse Julia Georgine Kamamy remonte à 2003, cette demande est particulière.

« Il ne peut pas remplir son rôle d’ancêtre protecteur auprès de son peuple et de ses descendants.

Une commission mixte franco-malgache devrait se prononcer prochainement sur la restitution du crâne du roi Toera ainsi que des deux autres crânes.

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