L’UE rechigne à l’accord de Microsoft avec la start-up française d’IA

« Les régulateurs européens ont été joués. » Kai Zenner, chef de bureau du député européen Axel Voss, a déclaré sur LinkedIn.

Les deux législateurs qui ont dirigé la loi sur l’IA, Brando Benifei du S&D et Drago Tudorache de Renew, n’ont pas voulu critiquer l’accord d’emblée, exigeant respectivement « plus de transparence » ou « ne pas tirer de conclusions hâtives ». Tudorache a même salué « le niveau de visibilité et de reconnaissance » que Mistral a obtenu pour son travail.

Consolidation de l’IA

Pour Microsoft, il s’agit d’un autre partenariat de haut niveau dans le domaine brûlant de l’IA générative, après son rapprochement avec le fabricant de ChatGPT, OpenAI.

Les inquiétudes grandissent quant au fait que la course dans le domaine de l’IA générative est déjà terminée et que le domaine est dominé par les grandes entreprises technologiques américaines qui ont rapidement travaillé avec des pionniers initiaux, tels qu’OpenAI.

Les autorités antitrust européennes vérifient déjà les liens entre Microsoft et OpenAI et déclarent qu’elles examineront également Microsoft et Mistral.

Pour que Mistral réussisse, l’accord montre également que les entreprises européennes travaillant sur des applications d’IA générative pourraient devoir travailler avec les grandes entreprises technologiques américaines si elles veulent se développer.