L’UE intensifie sa lutte avec le Royaume-Uni concernant les lançons
Les consultations se sont terminées sans parvenir à une telle solution mutuellement convenue, à laquelle l’UE reste ouverte. La création d’un tribunal arbitral constitue la prochaine étape de la procédure de règlement des différends.
La déclaration ajoute que les mesures visant à gérer les ressources partagées doivent être non discriminatoires, proportionnées aux objectifs et fondées sur les meilleures preuves scientifiques disponibles.
Le gouvernement a été contacté pour commentaires.
Il semble peu probable que le problème soit résolu, car Bruxelles a clairement indiqué qu’un nouvel accord sur la pêche devra faire partie de tout nouvel accord sur le Brexit conclu avec le gouvernement Starmers.
En mai, l’Association européenne des organisations de producteurs de poisson a qualifié d’énorme l’impact de l’interdiction de capturer le poisson serpent, tandis que la Société royale pour la protection des oiseaux a déclaré qu’elle était vitale et qu’elle constituait une bouée de sauvetage pour nos oiseaux marins.
C’est un dilemme que Starmer devra gérer avec prudence. Le maintien de cette politique sera probablement populaire auprès des électeurs britanniques : une consultation gouvernementale sur cette politique en 2023 a révélé que 95,5 % des personnes interrogées étaient favorables à une interdiction totale.
Mais le Premier ministre britannique voudra également s’assurer que cette question ne fasse pas dérailler les relations avec Bruxelles et ne fasse pas échapper la réinitialisation du Brexit.