L’inflation de la zone euro ralentit moins que prévu en février
L’inflation de la zone euro a reculé à 8,5% en février, contre 8,6% en janvier, diminuant pour un quatrième mois consécutif mais moins que prévu, selon les données préliminaires d’Eurostat publiées jeudi.
Un sondage Reuters auprès d’analystes prévoyait que l’inflation en glissement annuel en février tomberait à 8,2%. Le point de données de la zone euro est intervenu après que les données d’inflation françaises, allemandes et espagnoles ont surpris à la hausse.
Par ailleurs, l’inflation sous-jacente hors énergie, alimentation, alcool et tabac a continué d’augmenter, pour un record de 5,6 % en février contre 5,3 % en janvier, ce qui pose un nouveau défi aux efforts de la Banque centrale européenne pour ramener l’inflation à l’objectif de 2 %.
Les prix de l’énergie se sont encore détendus, progressant de 13,7% en glissement annuel contre 18,9% en janvier, mais les prix des produits alimentaires ont continué d’augmenter de 15% contre 14,1% en janvier, tout comme les services et les biens industriels.
La présidente de la Banque centrale européenne, Christine Lagarde, a déclaré jeudi que de nouvelles hausses de taux d’intérêt pourraient être nécessaires au-delà de l’augmentation de 50 points de base que la banque s’est déjà engagée à entreprendre en mars.
À ce stade, il est possible que nous continuions sur cette voie [after March], a déclaré la chaîne de télévision espagnole Antena 3, ajoutant ; De quel montant à chaque réunion est-il impossible de dire à ce stade. La vraie réponse honnête est que cela sera déterminé par les données.
La BCE a relevé son taux de dépôt de 3 points de pourcentage depuis l’été dernier. Les marchés financiers s’attendent à ce que le taux de dépôt des banques atteigne 4 % d’ici la fin de l’année.
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