L’Inde et la France renforcent leurs liens de défense avec l’achat de nouveaux avions et sous-marins Rafale – News 24
Guerre aérienne, mondiale

La variante navale du Dassault Rafale. (Dassault Aviation/C. Cosmao)
PARIS France fournira 26 autres avions de combat Dassault Rafale à l’Inde et est en pourparlers autour d’un contrat qui verrait Naval Group construire trois autres sous-marins diesel-électriques Scorpène, des contrats qui pourraient valoir environ 9 milliards de dollars (10 milliards de dollars).
La nouvelle fait suite à la visite de deux jours du Premier ministre indien Narendra Modis à Paris pour les célébrations du 14 juillet, où l’Inde était l’invité d’honneur. Dans le cadre de la visite de Modis, les deux pays ont publié un document intitulé Horizon 2047, sur la future collaboration entre les deux parties, notamment sur les questions de défense.
Les deux accords ont été approuvés par le Indias Defence Acquisition Council et annoncés par le ministre indien de la Défense, mais les contrats entre les entreprises ne devraient pas être signés avant la mi-2024.
Frances Naval Group et Mazagon Dock Shipbuilders Ltd. (MDL), basée à Mumbai, seront les maîtres d’œuvre des sous-marins Scorpène, bien qu’un porte-parole de Naval Group ait déclaré à Breaking Defense que malgré certains rapports, aucun protocole d’accord n’a été signé entre les deux parties. indiquant que les discussions en sont encore à leurs débuts. Le communiqué d’AA Naval Group indique simplement qu’il salue l’annonce des autorités indiennes et françaises concernant l’extension du partenariat indo-français et l’objectif d’explorer des projets plus ambitieux pour développer la flotte indienne et ses performances.
MDL a construit les six premiers sous-marins Scorpène de la marine indienne, ou classe Kalvari, avec Naval Group dans le cadre d’un programme de transfert de technologie connu sous le nom de P75 qui a été signé en 2005. Cinq sous-marins Scorpène ont déjà été mis en service, tandis que le sixième a commencé ses essais en mer et devrait être livré à la marine indienne début 2024.
Un nouveau protocole d’entente qui a été signé est entre Naval Group et Indias Garden Reach Shipbuilders and Engineers, couvrant le transfert de technologie afin que la société indienne puisse construire n’importe lequel des navires de la famille Naval Groups Gowind et les vendre à des pays tiers qui sont amis à la fois avec la France et Inde. Cela représente une aubaine majeure potentielle pour l’industrie nationale de la construction navale en Inde, ainsi qu’une aide à la commercialisation des marchandises de Naval Groups.
Les deux sociétés ont déjà collaboré pour construire quatre corvettes anti-sous-marines, connues sous le nom de corvettes de classe Kamorta, qui ont été mises en service entre 2014 et 2020.
Les 26 Rafale, en configuration navale, n’étaient pas mentionnés dans le communiqué final des dirigeants mais une déclaration de Dassault Aviation était sans détour : Suite à un concours international lancé par les autorités indiennes, cette décision intervient après une campagne d’essais réussie en Inde, au cours de laquelle le marine Rafale a démontré qu’il répondait pleinement aux exigences opérationnelles de la marine indienne et était parfaitement adapté aux spécificités de son porte-avions. Il ajoute que les 26 Rafale de la marine indienne rejoindront à terme les 36 Rafale déjà en service, qui donnent entière satisfaction à l’armée de l’air indienne.
Le communiqué de Dassault souligne que l’Inde est le premier pays à faire le même choix militaire que la France en exploitant les deux versions de l’avion pour contribuer à consolider sa supériorité dans les airs et sur les mers. L’achat du Rafale par l’Inde a été le résultat d’un effort notoirement retardé, remontant à la fin des années 2000.
Plus largement, le document Horizon 2047 indique que les deux pays travaillent également à l’adoption d’une feuille de route sur la coopération industrielle de défense et note que l’Inde met en place un bureau technique du DRDO à son ambassade à Paris en vue de la hausse des collaborations industrielles de défense.
En outre, l’Inde et la France concevront, développeront, testeront, qualifieront, certifieront et produiront conjointement un moteur de 110 kilo-newtons pour l’AMCA indien (avion de combat moyen avancé), un chasseur furtif de cinquième génération. Une feuille de route pour le projet sera préparée par le motoriste français Safran et l’Organisation de recherche et développement pour la défense (DRDO) avant la fin de cette année.
Selon le Times of India, si les États-Unis ont accepté 80% de transfert de technologie (ToT) dans la production conjointe du moteur à réaction GE-414 dans la classe de poussée de 98 kilo-newtons pour propulser les chasseurs indigènes Teja Mark-2, France offre 100% ToT pour un moteur plus puissant.
La France et l’Inde ont également convenu de coopérer pour la motorisation d’hélicoptères de transport lourd dans le cadre du programme Indian Multi-Role Helicopter (IMRH). Pour permettre l’avancement du programme IMRH, un accord d’actionnaires entre Hindustan Aeronautics Ltd, Inde et Safran Helicopter Engine, France, a été conclu pour le développement du moteur, indique le document Horizon 2047.
2047 marque non seulement le 50e anniversaire du partenariat stratégique entre les deux pays, mais marquera également le centenaire de l’indépendance de l’Inde et un siècle de relations diplomatiques entre Paris et Delhi.