Les vagues de chaleur estivales en France auraient probablement causé 2 816 décès supplémentaires

PARIS, 22 novembre (Reuters) – Trois canicules successives et le COVID-19 auraient causé plus de 10 000 décès supplémentaires en France cet été, a indiqué le ministère de la Santé.

Un total de 10 420 décès supplémentaires ont été enregistrés entre le 1er juin et le 15 septembre lors du deuxième été le plus chaud de France depuis 1900, selon les données de l’agence de santé publique.

Parmi ceux-ci, 2 816 ont eu lieu lors de trois épisodes d’alerte canicule, du 14 au 22 juin, du 9 au 27 juillet et du 29 juillet au 14 août.

Auvergne-Rhône-Alpes, Nouvelle Aquitaine, Occitanie et Provence-Alpes-Cte d’Azur ont enregistré la majorité des décès nationaux excédentaires pendant la canicule.

Les personnes âgées ont été les plus touchées, les personnes âgées de 75 ans ou plus représentant 2 272 des 2 816 décès supplémentaires pendant les vagues de chaleur.

La pandémie de COVID est également susceptible d’avoir joué un rôle dans les décès liés à la chaleur, a déclaré l’agence Santé Publique France, avec 894 décès liés au COVID-19 enregistrés dans les hôpitaux et les établissements médicaux lors des épisodes de canicule.

« Le COVID-19 peut avoir accru la vulnérabilité à la chaleur de certaines personnes et l’exposition à des températures élevées peut avoir aggravé la santé de certains patients atteints du COVID-19 », a-t-il ajouté.

Reportage de Dominique Vidalon ; Montage par Clarence Fernandez

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