Les travaillistes britanniques soutiennent un cessez-le-feu « immédiat » à Gaza. Mais le diable est dans les détails

L’amendement du Parti travailliste déclare également qu’« on ne peut pas s’attendre à ce qu’Israël cesse les combats si le Hamas continue à recourir à la violence », contrairement à la motion du SNP.

Ce langage a déjà été critiqué par certains partisans travaillistes de gauche, avec le groupe de pression Momentum. en disant qu’« en rendant son appel au cessez-le-feu aussi conditionnel et assorti de réserves, la direction travailliste donne une couverture à la poursuite de la guerre brutale d’Israël ».

Un porte-parole travailliste a déclaré : « Nous voulons que les combats cessent maintenant. Nous devons également être clairs sur la manière d’empêcher la reprise de la violence. Il n’y aura pas de paix durable sans un processus diplomatique qui aboutisse à une solution à deux États, avec un Israël sûr et sécurisé aux côtés d’un État palestinien viable. »

Toujours avec nous ? Il est temps de s’intéresser à la méthodologie des processus

Les choses pourraient devenir encore plus compliquées mercredi lors du vote à la Chambre des Communes.

L’ordre des votes sera un facteur crucial pour déterminer comment les travaillistes peuvent convaincre leurs députés d’obtenir le résultat souhaité. Les règles de la Chambre des Communes suggèrent que l’amendement travailliste (s’il est appelé) pourrait être voté en premier, puis la motion du SNP, et enfin un amendement du gouvernement (s’il y en a un et que l’amendement du SNP est rejeté.)

Mais ce n’est pas du tout clair. « Tout dépend de la façon dont vous interprétez le libellé d’un règlement, a déclaré Ruth Fox de la Hansard Society. Cela renforce notre préoccupation que ces dispositions puissent être énoncées et exprimées plus clairement afin que les députés, les journalistes et le public puissent mieux comprendre ce qui pourrait arriver.