Les pays de l’UE surmontent la résistance allemande à l’abandon des droits de douane sur les véhicules électriques chinois

En pratique, cela signifie que la Commission est libre de décider des prochaines étapes.

La Commission, qui a mené une enquête de près d’un an sur les subventions injustes de l’État chinois au secteur des véhicules électriques, peut désormais décider du moment où elle imposera des droits allant jusqu’à 35,3 %.

Un diplomate européen a déclaré à POLITICO que la Commission publierait le texte juridique relatif aux fonctions avant le 30 octobre, date à laquelle l’exécutif est légalement tenu de mener à bien l’enquête. Ils prendraient effet dès le lendemain.

Cela laisserait encore du temps pour rechercher un accord négocié sur la fixation de prix minimaux garantis pour les véhicules électriques chinois qui compenseraient l’impact des subventions publiques accordées aux fabricants.

Les résultats du vote de vendredi étaient similaires à ceux d’un précédent vote non contraignant de juillet, même s’il y a eu quelques évolutions notables.

Aux côtés de l’Allemagne, quatre autres pays ont voté contre ces droits, selon un décompte consulté par POLITICO. Viktor Orbns Hongrie et Robert Ficos Slovaquie en faisaient partie, tout comme Malte. La Slovénie a voté contre vendredi, après s’être abstenue en juillet.

Et après que le Premier ministre Pedro Snchez ait appelé l’UE à reconsidérer ses obligations lors d’une visite en Chine le mois dernier, il a en effet modifié le vote de son propre pays, passant d’un vote favorable à un vote d’abstention.

Reportage supplémentaire de Barbara Moens. Cette histoire a été mise à jour.

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