Les députés britanniques soutiennent l’aide à mourir lors d’un vote historique
Il faut s’attendre à ce qu’ils décèdent dans les six mois, selon deux médecins indépendants, et que leur demande soit signée par un juge de la Haute Cour.
Le projet de loi a fait l’objet de désaccords féroces et passionnés à Westminster et dans tout le pays au cours des six dernières semaines, le cabinet de Keir Starmer étant divisé sur la question.
Le secrétaire à la Santé, Wes Streeting, et la secrétaire à la Justice, Shabana Mahmood, font partie de ceux qui se sont opposés à cette décision, tandis que la ministre de l’Intérieur, Yvette Cooper, et la secrétaire au Travail et aux Retraites, Liz Kendall, ont soutenu le projet de loi.
Fort soutien des électeurs
Le projet de loi doit maintenant passer en commission pour être examiné en détail.
Il existe un fort soutien bipartite en faveur de l’aide médicale à mourir pour les malades en phase terminale, selon des sondages réalisés par YouGov.
Une étude réalisée la semaine dernière par la même société a montré que 73 pour cent des Britanniques pensent que l’aide médicale à mourir devrait être légale. Cependant, 19 pour cent ont déclaré que même s’ils soutiennent l’aide médicale à mourir en principe, ils s’y opposent en pratique parce qu’ils ne croient pas que des lois adéquates puissent être créées pour la réglementer.
Réagissant au résultat, Leadbeatert a déclaré à la BBC qu’elle se sentait « débordée », mais a ajouté que le débat avait montré le Parlement sous son meilleur jour et que le processus législatif à suivre serait « très approfondi ».
Un député ayant requis l’anonymat pour discuter de questions sensibles a déclaré que certains des opposants au projet de loi avaient été vus quitter la salle en larmes.