Les capitales européennes tentent de supprimer les règles de filtrage des investissements visant à exclure la Chine

Dans le texte hongrois, négocié ligne par ligne entre les 27 pays membres du bloc et présenté la semaine dernière, une liste antérieure de secteurs critiques a été supprimée, ont déclaré les trois diplomates, qui ont bénéficié de l’anonymat pour discuter des délibérations confidentielles. Cela réduirait la portée des transactions qui, en vertu des règles proposées, devraient être notifiées aux autres pays de l’UE et à la Commission européenne.

Il s’agit plus d’un risque pour l’Europe que d’un cadeau pour la Chine, surtout à une époque où les risques ne viennent pas uniquement de la Chine, a déclaré Francesca Ghiretti, experte en relations UE-Chine et en filtrage des IDE chez Rand Europe, qui a publié de nombreux articles sur le sujet.

Il convient néanmoins de noter que la proposition a été diluée sous la présidence de la Hongrie, qui est l’un des gouvernements les plus pro-chinois de l’UE et qui a ouvert ses portes aux investissements chinois dans la production de véhicules électriques et de batteries nécessaires. pour les propulser.

Péchés d’omission

Dans une annexe à sa proposition initiale, la Commission a déclaré que les pays de l’UE seraient tenus de filtrer les investissements directs étrangers dans l’intelligence artificielle, les semi-conducteurs, les technologies quantiques, les technologies énergétiques, l’espace, les drones ou les médicaments critiques. Un contrôle serait également requis si l’investisseur étranger pose un problème de sécurité, par exemple s’il appartient à un pays tiers ou s’il est soumis à des sanctions de l’UE.

La suppression de cette annexe permettrait aux pays de l’UE de conserver davantage de contrôle sur les technologies sensibles et de déterminer quels investissements justifient d’examiner un domaine de préoccupation clé pour les capitaux qui se méfient des excès de la Commission dans leurs compétences nationales.

Selon un texte de compromis préparé par la Hongrie, qui préside actuellement la branche intergouvernementale de l’UE, la liste n’inclut plus les semi-conducteurs. | Thomas Samson/AFP via Getty Images

Selon Ghiretti, il serait toutefois plus logique que les pays membres de l’UE s’efforcent de rendre le contrôle plus efficace et donc moins un obstacle pour les investisseurs plutôt que d’en restreindre la portée.

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