Le succès de Paris à attirer les banques londoniennes dope la balance des paiements

Le succès de la France après le Brexit à attirer des banques de Londres à Paris a dépassé les attentes et se manifeste de plus en plus dans la balance des paiements du pays, a déclaré jeudi la banque centrale.

Après la décision britannique de quitter l’UE en 2016, le gouvernement français a fait pression sur les banques internationales pour déplacer les activités européennes vers Paris face à la concurrence d’autres centres financiers du continent tels que Francfort, Amsterdam et Dublin.

Ces efforts portent leurs fruits car un certain nombre de banques de Wall Street comme Bank of America (NYSE 🙂 ou JPMorgan (NYSE 🙂 se sont regroupées à Paris, créant des centres commerciaux régionaux dans la capitale française.

« Le succès post-Brexit de Paris a été spectaculaire, il s’est récemment accéléré et dépasse nos attentes », a déclaré le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, lors de la présentation d’un rapport annuel sur la balance des paiements de la France.

La tendance se manifeste même dans les données de la balance des paiements, les entreprises financières délocalisées de Londres à Paris contribuant pour 1,5 milliard d’euros (1,7 milliard de dollars) à l’excédent des services financiers de la France l’année dernière, a indiqué la banque centrale.
Les transactions des entreprises de services financiers basées en France avec le reste du monde ont atteint un record de 10,4 milliards d’euros en 2022 – le double de ce qu’elles étaient au moment du vote sur le Brexit en 2016 – stimulées par une forte augmentation des commissions sur les titres et le commerce des devises.

Les services financiers ont contribué à porter l’excédent global des services de la France à un milliard d’euros record, également stimulé par les solides revenus du tourisme et du secteur maritime, ce dernier résultat de tarifs maritimes élevés et la France étant le siège du géant maritime CMA-CGM.

Néanmoins, la France a enregistré l’an dernier un déficit courant record de 53,9 milliards d’euros, soit 2 % de la production économique, le coût élevé des importations d’énergie compensant l’excédent des services.
Source : Reuters

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