Le Royaume-Uni prévient les universités que la Chine pourrait voler des technologies secrètes
Il ne s’agit pas d’ériger des barrières autour d’institutions ou de domaines de recherche entiers, a déclaré Dowden.
Mais il est juste de se demander qui a accès aux frontières de la recherche dans les disciplines les plus sensibles.
De la même manière, nous devons veiller à ce que la dépendance de certaines universités à l’égard des financements étrangers ne devienne pas une dépendance dans laquelle elles pourraient être influencées, exploitées, voire contraintes, voire même se retrouver vulnérables face aux retombées de tensions géopolitiques accrues.
Un rapport publié l’année dernière par la commission du renseignement et de la sécurité du Parlement britannique, qui supervise le travail des agences d’espionnage du pays, a averti que les institutions universitaires britanniques constituent un riche terrain d’alimentation permettant à la Chine d’exercer une influence politique au Royaume-Uni et un avantage économique sur le Royaume-Uni.
Mais le comité multipartite a déclaré que le gouvernement n’avait pas réussi à conseiller les institutions sur la manière de prévenir le vol de propriété intellectuelle et la coercition des universitaires individuels.
Il a exhorté les ministres à imposer une plus grande transparence sur les dons étrangers aux universités.
En réponse, le gouvernement a souligné que le Royaume-Uni et la Chine partageaient des objectifs dans les secteurs de la recherche et du monde universitaire, mais s’est engagé à évaluer les mesures actuellement en place et à identifier ce que le gouvernement pourrait ou devrait faire de plus.