Le Royaume-Uni pourrait offrir aux célébrités une protection contre les clones d’IA
En guise d’édulcorant, la consultation devrait désormais inclure la promesse d’un nouveau droit de la personnalité », selon trois personnes informées du projet, qui ont gardé l’anonymat comme d’autres dans cet article pour s’exprimer librement.
Cela offrirait aux personnes, en particulier aux stars qui dépendent fortement de la protection de leur image, des protections juridiques supplémentaires contre l’utilisation d’outils d’IA générative pour imiter leurs caractéristiques et leur ressemblance sans autorisation.
Ce nouveau droit pourrait également contribuer à lutter contre la menace des deepfakes malveillants. De tels droits de la personnalité existent déjà dans plusieurs juridictions, notamment dans certaines parties des États-Unis.
La colère des artistes
Il est toutefois peu probable que la possibilité d’un nouveau droit apaise les inquiétudes plus larges des secteurs créatifs concernant le bouleversement du droit d’auteur.
Lors d’un point de presse au Parlement plus tôt cette semaine, l’auteur Kate Mosse a averti que les projets du gouvernement tueraient l’originalité, une position soutenue par la star des Beatles Paul McCartney. Le secteur fait valoir qu’un régime dans lequel les détenteurs de contenu doivent explicitement adhérer à une formation en IA est plus juste.
Les propositions ont également suscité un avertissement cette semaine de la Copyright Alliance, un organisme médiatique américain, selon lequel toute mesure britannique dégradant le droit d’auteur risque de créer un environnement juridique qui décourage les créateurs et titulaires de droits britanniques et américains de participer et d’investir dans des efforts créatifs au Royaume-Uni.