Le président roumain lance sa candidature au poste le plus élevé de l’OTAN contre Mark Rutte
La Russie restera la menace la plus importante et la plus directe pour l’Alliance dans un avenir prévisible, écrit-il.
Iohannis serait le premier chef de l’OTAN issu d’un pays qui faisait autrefois partie du bloc soviétique, mais il fait face à une lutte difficile pour devancer Rutte.
Les États-Unis, la Grande-Bretagne, la France et l’Allemagne, les quatre plus grandes puissances de l’OTAN, ont tous apporté leur soutien à Rutte. Le Premier ministre néerlandais sortant est largement reconnu pour sa capacité à bâtir un consensus, une qualité qui, selon ses partisans, pourrait être mise à profit si Donald Trump, sceptique à l’égard de l’OTAN, retrouvait la présidence américaine.
L’obtention du poste le plus élevé nécessite le soutien unanime de tous les pays membres pour succéder à Jens Stoltenberg plus tard cette année, et Rutte n’en est pas encore là.
La Roumanie, les pays baltes et la Turquie n’ont pas encore manifesté leur soutien à son égard. La Suède, qui n’a rejoint l’alliance que la semaine dernière, n’a pas non plus publiquement soutenu Rutte, bien que le Premier ministre Ulf Kristersson ait salué son homologue néerlandais dans une interview à POLITICO comme une personne extrêmement compétente.
La Hongrie s’oppose activement à sa candidature, irritée par les critiques de Rutte concernant son recul sur la démocratie et sa législation anti-LGBTQ.