Le mal de tête de Macron à propos du mémorial français du 7 octobre
Mathilde Panot, chef du groupe parlementaire France Insoumise, a déclaré qu’elle prévoyait également d’assister à la cérémonie et a appelé les autorités à rendre hommage aux Franco-Palestiniens tués lors des bombardements israéliens sur Gaza.
Lundi, le même conseiller présidentiel a indiqué que la liste des invités était fixée par le protocole, ajoutant toutefois qu’il appartenait à « chacun d’apprécier l’opportunité de sa présence, étant donné que les familles (…) ont exprimé de fortes émotions ».
Marche le corde raide
Alors que la France abrite les plus grandes communautés musulmanes et juives d’Europe, le président français est sous pression pour trouver un équilibre dans la dernière guerre entre Israël et le Hamas.
À la suite des attaques du Hamas, la France a renforcé la sécurité autour des écoles et des lieux de culte juifs et a initialement interdit les manifestations pro-palestiniennes par crainte de perturbations. Dans le même temps, Macron a refusé de se joindre à des hommes politiques de premier plan et à d’anciens présidents lors d’une marche contre l’antisémitisme en novembre à Paris.
L’hommage national lui-même est en préparation depuis des mois, ayant été lancé pour la première fois en octobre, selon le quotidien français Le Parisien.
Dans une autre tentative de trouver un équilibre, un deuxième collaborateur du président a déclaré que Macron prévoyait un hommage séparé aux victimes françaises à Gaza. «Nous leur devons la même émotion et la même dignité», a-t-elle déclaré lundi.